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Syrie: principaux événements depuis l'entrée en vigueur de la trêve

Rappel des événements depuis l'entrée en vigueur fin février en Syrie d'un accord de "cessation des hostilités", désormais moribond.

Imposée par Washington et Moscou, la trêve concernait seulement les zones de combat entre forces du régime, appuyées par l'aviation russe, et rebelles. Elle excluait les groupes jihadistes Etat islamique (EI) et Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.

- 27 fév: Les armes se taisent dans la majorité des principales villes du pays, au premier jour de l'entrée en vigueur de la trêve, d'une ampleur sans précédent depuis le début de la guerre en 2011.

- 4 mars: Deux raids aériens frappent la zone rebelle à l'est de Damas, aux alentours de Douma, une première depuis le début de la trêve, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Des centaines de Syriens, profitant du cessez-le-feu, renouent avec les manifestations antirégime dans les zones rebelles sous le slogan "la révolution continue".

- 11 mars: L'aviation syrienne entre en action pour le 2e jour contre des secteurs rebelles à Alep (nord): au moins sept civils tués. Le département d'Etat américain condamne cette "violation claire de la cessation des hostilités".

- 14 mars: La Russie annonce un retrait partiel de ses forces de Syrie, plus de cinq mois après le début de son engagement militaire. Moscou prévient néanmoins qu'elle poursuivra ses frappes contre des "objectifs terroristes".

- 27 mars: L'armée syrienne, appuyée par son allié russe, reprend à l'EI la cité antique de Palmyre (centre) inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.

- 31 mars: L'aviation du régime mène des frappes sur la localité de Deir al-Assafir, à la lisière est de Damas, un fief rebelle. L'OSDH, selon lequel le raid a fait au moins 33 morts, dont 12 enfants, dénonce "la plus grave violation" de la trêve dans la Ghouta orientale. Le département d'Etat se dit "horrifié", et la France accuse Damas de violer la trêve par des bombardements sur des civils.

- 10 avr: Les troupes du régime préparent une opération pour la reprise d'Alep avec l'aide de l'aviation russe, affirme le Premier ministre Waël al-Halqi.

Autour d'Alep notamment, "le cessez-le-feu s'est quasiment effondré sur les principales lignes de front" (OSDH).

- 13 avr: Les difficiles négociations de paix reprennent à Genève, après un premier round de pourparlers mort-né en mars.

Le gouvernement d'Assad organise le même jour des élections législatives dans les régions qu'il contrôle. Le scrutin est dénoncé par l'opposition et les pays occidentaux.

- 16 avr: Au moins six civils sont tués dans le bombardement par l'aviation d'un quartier rebelle de l'est d'Alep (OSDH). Les insurgés ripostent à coup de roquettes contre des quartiers sous contrôle du régime dans l'ouest de la ville, faisant 16 morts.

- 18 avr: L'opposition annonce qu'elle suspend sa participation "formelle" aux pourparlers indirects à Genève, jugeant "inacceptable" de les poursuivre alors que le régime continue de "bombarder les civils". Depuis, une équipe "technique" est restée sur place.

- 19 avr: Au moins 44 civils sont tués dans des frappes vraisemblablement menées par l'aviation du régime sur deux marchés dans la province d'Idleb (nord-ouest), selon l'OSDH.

- 22 avr: Au moins 25 civils sont tués dans des bombardements aériens de quartiers rebelles d'Alep, selon les services de secours. L'OSDH affirme que les raids ont été menés par l'aviation du régime.

Le président américain Barack Obama se déclare "très inquiet concernant la cessation des hostilités qui s'effiloche".

- 23 avr: Vingt-sept civils, dont 13 à Douma et 12 dans des quartiers rebelles de l'est d'Alep sont tués dans des frappes du régime, selon l'OSDH. Trois civils tués dans des bombardements rebelles contre des quartiers tenus par le régime à Alep, d'après l'agence officielle Sana.

"La trêve n'existe plus, elle est finie". "Il y a des frappes et des combats à travers l'ensemble du pays, d'Alep jusqu'à Damas", estime le directeur de l'OSDH.
Rappel des événements depuis l'entrée en vigueur fin février en Syrie d'un accord de "cessation des hostilités", désormais moribond.Imposée par Washington et Moscou, la trêve concernait seulement les zones de combat entre forces du régime, appuyées par l'aviation russe, et rebelles. Elle excluait les groupes jihadistes Etat islamique (EI) et Front al-Nosra, branche syrienne...