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À La Une - diplomatie

Salam s'entretient avec l'émir du Qatar et Erdogan à Istanbul

Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani réaffirme l'importance de l'unité du Liban et celle de l'élection d'un chef de l'État.

Le Premier ministre libanais, Tammam Salam, s'est entretenu vendredi avec l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani en marge du sommet annuel de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à Istanbul. Photo Ani

Le Premier ministre libanais, Tammam Salam, s'est entretenu vendredi avec l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani en marge du sommet annuel de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à Istanbul, en Turquie. Lors de cet entretien, l'émir du Qatar a réaffirmé l'importance de l'unité du Liban et celle de l'élection d'un chef de l'État.

Le chef du gouvernement libanais a également rencontré le président turc Recep Tayyip Erdogan. Lors de la réunion, M. Erdogan a exprimé l'espoir que "le Liban surmonte le problème de la non-élection d'un chef de l'État", affirmant par ailleurs que la Turquie supportait avec le Liban "la pression exercée par les réfugiés syriens".

Jeudi, M. Salam avait mis en garde contre les "tentatives de modifier par la force les réalités politiques dans les pays arabes", sur fond de crise diplomatique entre les pays du Golfe, Arabie saoudite en tête, et le gouvernement libanais, accusé de favoriser leurs rivaux iraniens, sous la pression du Hezbollah. En marge de la réunion de l'OCI, le roi Salmane d'Arabie saoudite et Tammam Salam avaient eu un aparté plus tôt dans la journée.

Les relations entre le Liban et l'Arabie saoudite se sont détériorées sur fond de tensions croissantes entre l'Iran, qui soutien le Hezbollah, et Riyad. En mars, les pays du Golfe emmenés par l'Arabie saoudite avaient déclaré le Hezbollah "organisation terroriste". Pour l'Arabie saoudite, le parti chiite, poids lourd du gouvernement libanais, sert de tête de pont à l'Iran pour son immixtion dans les affaires des pays arabes.

L'Arabie saoudite a suspendu en février une aide de 3 milliards de dollars au Liban et demandé à ses ressortissants de quitter ce pays. D'autres pays du Golfe ont arrêté et expulsé des citoyens libanais en les accusant de liens avec le Hezbollah.

 

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Le chef du gouvernement libanais a...

commentaires (3)

faut dire que les succès diplomatiques du Qatar et de la Turquie sont exemplaires voir remarquables ...! je laisse aux internautes le soins de dresser l'addition ...! personnellement je n' est réussi plutôt qu'une soustraction ....

M.V.

14 h 27, le 15 avril 2016

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Commentaires (3)

  • faut dire que les succès diplomatiques du Qatar et de la Turquie sont exemplaires voir remarquables ...! je laisse aux internautes le soins de dresser l'addition ...! personnellement je n' est réussi plutôt qu'une soustraction ....

    M.V.

    14 h 27, le 15 avril 2016

  • En fait certains Libanais, sont une sorte de "démarcheurs-colporteurs" en relations internationales. Déjà, dans les bleds de ce "fameux" Mahjâr, ce fut leur principal premier job comme gagne-pain....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    14 h 12, le 15 avril 2016

  • A bien voir les choses , dans une division nationale du travail, les communautés qui composent le tissu social libanais pourraient optimiser les acquis de notre nation . Les sunnites s'occupent de gruger les bensaouds pures et dilués , les chrétiens feront du marketing en Occident, et les chiites iront défricher les terres nouvelles de la perse éternelle. Et les vaches seront bien gardées.

    FRIK-A-FRAK

    12 h 58, le 15 avril 2016

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