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À La Une - Etats-unis

Clinton et Trump restent en tête des primaires malgré des défaites mardi

Pour rattraper son retard, Bernie Sanders devra battre systématiquement Hillary Clinton.

Donald Trump et Hillary Clinton restaient mercredi en tête de la course des primaires de leur parti malgré les succès de leurs rivaux dans plusieurs États de l'Ouest américain mardi. Photo AFP.

Donald Trump et Hillary Clinton restaient mercredi en tête de la course des primaires de leur parti malgré les succès de leurs rivaux dans plusieurs États de l'Ouest américain mardi.

Le milliardaire new-yorkais a nettement remporté la primaire républicaine de l'Arizona, mais le sénateur du Texas Ted Cruz l'a écrasé dans l'Utah avec 70% des voix, selon des résultats partiels. Unique aux États-Unis, l'Utah est à majorité mormone, et ses électeurs ont désavoué Donald Trump qui a même terminé troisième derrière John Kasich, le gouverneur de l'Ohio. Mais l'un dans l'autre, l'Arizona étant un plus grand prix, Donald Trump a empoché plus de délégués pour cette journée de consultations, renforçant son avance.

Chez les démocrates, Bernie Sanders a comme prévu largement battu Hillary Clinton dans l'Utah et l'Idaho, l'ex-secrétaire d’État s'imposant dans l’État plus riche en délégués de l'Arizona avec environ 60% des voix. L'énorme marge de victoire attendue du sénateur dans ses deux États (plus de 70%, selon des résultats partiels) devraient lui permettre d'obtenir, au total, légèrement plus de délégués -- distribués à la proportionnelle -- que sa rivale.

"Cette campagne va bien car elle génère de l'énergie et de l'enthousiasme", a déclaré le candidat socialiste démocrate, acclamé dans un meeting à San Diego, en Californie. Il a justifié sa victoire, dans un communiqué, par l'afflux d'électeurs jeunes et de la classe ouvrière. Mais la journée pourrait n'être qu'un contre-temps pour Hillary Clinton. La semaine dernière, elle avait remporté une centaine de délégués de plus que son adversaire dans cinq grandes primaires. Bernie Sanders n'avait pas gagné depuis le Michigan il y a deux semaines.
Elle devrait terminer la soirée avec environ plus de 1.700 délégués contre environ 930 pour Bernie Sanders, selon l'estimation de CNN, la barre à atteindre pour décrocher l'investiture étant de 2.383.

Pour rattraper son retard, Bernie Sanders devra battre systématiquement Hillary Clinton dans les primaires qui se poursuivront jusqu'en juin et avec des majorités très larges. L'équipe Clinton juge un tel exploit improbable.
Chez les démocrates, les délégués sont répartis à la proportionnelle, alors que chez les républicains, certains États accordent désormais 100% de leurs délégués au gagnant, ce qui donne une prime au favori et accélère le processus de sélection.

 

(Lire aussi : A quoi ressemblerait la politique étrangère du président Trump?)

 

Débat sur le terrorisme
L'ex-secrétaire d’État s'est félicitée de sa victoire lors d'un meeting à Seattle, dans le nord-ouest.
Elle a attaqué les candidats républicains après leurs réactions aux attentats de Bruxelles. Donald Trump a évoqué le retour à la torture, tandis que Ted Cruz a suggéré que la police patrouille les quartiers à majorité musulmane.

"Nous avons besoin d'une commandante en chef qui ait du leadership, qui soit forte, intelligente et avant tout stable pour répondre aux menaces. La dernière chose dont nous ayons besoin, mes amis, est un dirigeant qui exploite les peurs", a-t-elle lancé. "Ce que Donald Trump, Ted Cruz et d'autres proposent est non seulement une erreur, mais c'est dangereux. Cela ne renforcera pas notre sécurité".
Sûre d'elle dans le domaine de la sécurité nationale, elle prononcera un discours sur le terrorisme mercredi à l'Université Stanford, en Californie.

Quelques heures après les attentats de Bruxelles, Donald Trump a argué que le recours à la torture pour interroger Salah Abdeslam, l'un des auteurs présumés des attentats de Paris qui a été arrêté vendredi à Bruxelles, aurait peut-être permis de déjouer les nouvelles attaques. "Peut-être qu'il est en train de parler (aux enquêteurs, ndlr), mais il parlerait beaucoup plus vite avec la torture", a-t-il dit sur CNN. "On ne peut même pas faire de simulation de noyade. Écoutez, ça n'a rien de plaisant, mais c'est une forme minimale de torture".
"Nous devons autoriser les forces de l'ordre à patrouiller et à sécuriser les quartiers musulmans avant qu'ils ne se radicalisent", a aussi déclaré Ted Cruz.

Donald Trump domine la course avec 741 délégués contre 461 pour Ted Cruz et 145 pour John Kasich, l'investiture lui étant assurée à partir de 1.237. Si le milliardaire terminait les primaires en tête mais sans atteindre cette barre, les délégués voteront à la convention de Cleveland, en juillet, pour élire le candidat qui portera les couleurs du parti à la présidentielle de novembre.

Les républicains ont aussi désigné mardi neuf délégués lors de réunions d'électeurs ("caucus") dans l'archipel des Samoa, dans le Pacifique. Ces délégués ne devraient être attachés à aucun candidat.
Les prochaines échéances sont des caucus démocrates samedi (Alaska, Etat de Washington, Hawaï), puis les primaires des deux partis dans le Wisconsin, le 5 avril.

 

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