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À La Une - etats-unis

Le Libanais Walid Pharès, membre de l'équipe de politique étrangère de Trump

Les médias américains soulignent que le chercheur était lié aux Forces libanaises lors de la guerre civile du Liban.

Photo tirée de la page Facebook de Walid Pharès.

Le favori des primaires républicaines aux Etats-Unis Donald Trump a levé le voile lundi sur ses conseillers diplomatiques et sur la politique étrangère isolationniste qu'il conduirait s'il était élu président. Parmi eux, le Libanais Walid Pharès. 

Jusqu'à cet entretien accordé au Washington Post, le tonitruant milliardaire n'avait de son propre aveu pas de sherpas en matière de diplomatie, sans que cela ne le dissuade de multiplier les déclarations provocatrices sur sa vision du monde et sur ce qu'il ferait s'il entrait à la Maison Blanche le 20 janvier 2017.

D'après le Washington Post, qui qualifie M. Trump de "non interventionniste", le magnat de l'immobilier s'est entouré de cinq experts pilotés par le sénateur républicain de l'Alabama Jeff Sessions. C'était l'un des rares noms que Donald Trump citait ces dernières semaines à chaque fois qu'il était sollicité pour en dire plus sur les cerveaux de politique étrangère censés le conseiller.


Qui est Walid Pharès?
Il a ajouté lundi le nom de "Walid Pharès, que vous connaissez probablement, titulaire d'une thèse, conseiller auprès de la Chambre des représentants et expert en antiterrorisme".
Walid Pharès est connu du public libanais, arabe et international du fait de ses nombreuses interventions sur les principales chaînes satellitaires moyen-orientales et américaines. Il a notamment été "analyste principal" à la NBC entre 2003 et 2006 puis à la Fox News depuis 2006. Né à Beyrouth, avocat, professeur de sciences politiques à Miami puis à Washington, il est depuis le 11 septembre 2001 conseiller auprès du Congrès américain. Spécialiste du monde arabo-musulman, il est conférencier pour les affaires du Moyen-Orient et du terrorisme pour le gouvernement américain et les agences américaines de la Défense, de la Sécurité et de la Diplomatie. En 2011, il a été désigné conseiller du candidat républicain à la présidentielle américaine Mitt Romney, pour les Affaires étrangères et la Sécurité nationale. Il est auteur de plusieurs ouvrages, dont notamment celui paru en 2010, The Coming Revolution, qui prédit pratiquement le printemps arabe.

M. Trump s'appuie également sur "Carter Page et George Papadopoulos, un type excellent, consultant en énergie et pétrole", sur "l'honorable Joe Schmitz (ex) inspecteur général au ministère de la Défense" et sur "le général Keith Kellogg", un officier à la retraite qui s'était fait vaguement connaître au début de l'occupation américaine de l'Irak en 2003.

 

(Lire aussi : A quoi ressemblerait la politique étrangère du président Trump?)



Mouvance conservatrice
Outre le fait que ces responsables sont d'illustres inconnus dans les allées du pouvoir à Washington, et encore plus du grand public, le Washington Post les classe tous dans la mouvance conservatrice. Le quotidien américain présente M. Pharès comme un chercheur d'origine libanaise que des médias spécialisés ont lié aux Forces libanaises durant la guerre civile au Liban. Le magazine américain Mother Jones a ainsi souligné mardi que M. Pharès "a joué un rôle principal au sein des Forces libanaises, une des principales milices chrétiennes qui ont combattu lors de la brutale guerre civile libanaise". 

Outre M. Pharès, M. Schmitz a travaillé sous l'administration du président républicain George W. Bush (2001-2009), avant de servir la société de sécurité privée Blackwater, à la réputation sulfureuse durant la guerre en Irak. MM. Page et Papadopoulos affichent des pédigrées dans les secteurs de l'énergie et du pétrole et conseillaient l'ex-candidat républicain Ben Carson.

 

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commentaires (5)

Walid Phares, conseiller de Trump...Faut-il vraiment s'en réjouir?

otayek rene

10 h 36, le 23 mars 2016

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Commentaires (5)

  • Walid Phares, conseiller de Trump...Faut-il vraiment s'en réjouir?

    otayek rene

    10 h 36, le 23 mars 2016

  • il n'y a pas de quoi être fier de faire partie de l'équipe de Trumb ! Les américains ont déjà eu un malade comme président qui a foutu le bordel dans le moyen orient et on en paye les pots cassés encore aujourd'hui et voici venir encore pire! un fasciste aussi dingo que Hitler, un misogyne de première, un homophobe et un raciste. Je n'ai pas beaucoup d'estime pour le peuple Américain mais si il élise ce type alors il auront atteint le sommet de la bétise

    yves kerlidou

    09 h 28, le 23 mars 2016

  • Bons baisers de Washington.... ou d’Israël ?

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    00 h 39, le 23 mars 2016

  • WALID PHARES UN BON ANALYSTE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 40, le 22 mars 2016

  • On aura donc de bonnes chances que notre nouvelle recrue geagix devienne président de la République. Sauf si geagix s'accroche au PHARE AOUN. Mais bon d'ici là. ....inshallah. ... loooolll. ...

    FRIK-A-FRAK

    20 h 00, le 22 mars 2016

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