L'Institut de recherches agricoles au Liban (LARI) a publié hier les résultats d'analyses effectuées en février dernier sur des échantillons de plusieurs sources d'eau, ainsi que du liquide émanant des déchets jetés à l'air libre.
Selon le rapport, publié hier sur l'application du LARI, les analyses microbiennes effectuées sur des échantillons prélevés des rivières de Berdaouné, de Litani, de Ghazil, d'Antélias, de Beyrouth et de Nahr el-Kalb ont révélé une pollution microbienne due à des micro-organismes aérobies ainsi qu'à des coliformes (matières fécales), ainsi que la présence de métaux lourds tels que le mercure, le plomb, le cuivre, en plus de l'arsenic, la chaux, l'azote et les nitrates, à des taux élevés.
(Lire aussi : Du blé cancérigène dans nos silos !)
Si les analyses effectuées sur des échantillons d'eau en bouteille auprès des compagnies agréées par l'État à Beyrouth et dans la Békaa ont montré que celles-ci sont conformes aux normes chimiques et microbiennes requises, les tests sur les liquides se dégageant des ordures ménagères amoncelées à Fanar (où le LARI a un laboratoire) ont donné les résultats suivants : la présence de plus d'un milliard de
micro-organismes bactériens dans 100 ml, des coliformes totaux, des coliformes thermophiles, des E.coli, des staphylocoques, des pseudomonas à des taux variant entre 7 millions et 40 millions.
Les liquides se dégageant des déchets contiennent le maximum de bactéries, ainsi que du plomb et du mercure, selon le document. Ils se mélangent aux eaux de pluie et des rivières et s'infiltrent dans les nappes phréatiques, avertit le rapport qui précise ensuite que les analyses effectuées sur les eaux des puits artésiens à Beyrouth et dans la Békaa ont révélé que 70 % à 90 % des échantillons prélevés n'étaient pas conformes aux normes bactériennes, à cause de le présence de coliformes et de matières fécales et que 60 % des échantillons ne sont pas conformes aux normes chimiques à cause de la présence de chaux et de nitrates dans les échantillons prélevés.
---
Le fleuve de Hbéline déborde de... déchets
Le dépotoir de Hbéline qui dessert le caza de Jbeil, mais qui déborde de déchets de diverses régions depuis le début de la crise, connaît une véritable catastrophe écologique. Le fleuve de Hbéline a débordé hier, en raison du volume grandissant des déchets charriés par la pluie, au niveau du pont ancien de Djaj.
Pour mémoire
Les ordures sont déchargées dans le fleuve de Beyrouth, s'indignent les activistes
Augmentation du taux de carcinogènes dans l'air d'au moins 2 300 %
Selon le rapport, publié hier sur l'application du LARI, les analyses microbiennes effectuées sur des échantillons prélevés des rivières de...
commentaires (6)
LES K.K. DES CHIENS... DES CHATS... LES ENTRAILLES DE POISSONS... ETC... TOUT FINIT DANS LES POUBELLES... LES BACTERIES CERTES Y PILLULENT... ET TOUT EST BALANCE DANS LA RUE OU DANS LES FLEUVES... LE M,EN FOUTISME LIBANAIS A SON COMBLE ! VOILA D,OU DEVRAIENT COMMENCER LES -VOUS PUEZ-... DE LA BASE... S,ILS NE SONT PAS MANIPULES POLITIQUEMENT...
LA LIBRE EXPRESSION
21 h 23, le 17 mars 2016