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Dix Libanaises parmi les 100 femmes arabes les plus puissantes de 2016

Un classement réalisé pour la sixième année consécutive par le magazine panarabe Arabian Business.

Capture d'écran du site arabianbusiness.com

Pour la sixième année consécutive, le magazine panarabe Arabian Business publie sa liste des 100 personnalités féminines arabes les plus puissantes dans le monde, parmi lesquelles dix Libanaises.

Cette année encore, le classement a été dominé par les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite. Sans surprise, cheikha Loubna el-Qassimi, ministre émiratie de la Tolérance, figure en première position pour la sixième année consécutive. Elle est suivie de l'Irakienne Zainab Salbi, écrivain, militante pour les droits de la femme et entrepreneur. Elle a notamment fondé l'ONG Women for Women International. En troisième position, on retrouve l'Emiratie Reem al-Hashimi, récemment nommée ministre d'Etat pour la coopération internationale, lors du dernier remaniement gouvernemental.

En 2014, 17 Libanaises avaient été retenues par le classement du magazine. L'année suivante, elles étaient 12. Cette année, elles sont 10 à avoir été sélectionnées.

Comme l'année précédente, la première Libanaise du classement de 2016 est Nayla Hayek. Elle arrive cette année en 7e position, gagnant quatre places depuis l'année dernière. Présidente du conseil d'administration de Swatch Group, le géant de l'horlogerie suisse, elle est à la tête d'une fortune estimée en 2014 à plus de 3,9 milliards de dollars.

L'avocate libano-britannique Amal Alameddine, épouse de l'acteur George Clooney, arrive, elle, en 17e position, après avoir été la 2e du classement de 2015. Depuis son mariage avec la star hollywoodienne, la juriste en droits de l'homme ne s'est pas arrêtée de travailler, jonglant entre prestigieux dîners de gala et procès.

L'ancienne ministre et vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal, Leila Solh-Hamadé, arrive en 24e position, perdant sept places par rapport à l'année dernière.

La journaliste Raghida Dergham fait son entrée dans le classement en arrivant à la 28e position. "Elle s'est fixée pour mission d'améliorer la compréhension des cultures occidentales et arabe", explique le site, rappelant que la fondatrice du centre de réflexion Beirut Institute a remporté de nombreuses récompenses durant sa carrière.

La journaliste et écrivaine Joumana Haddad, dont le livre "Superman Is an Arab" a été traduit en 13 langues, se hisse à la 36e position. L'an dernier, elle était 54e du classement. 

Grace Najjar, consultante en management dans les secteurs public et privé, est classée à la 42e place. Elle était à la 39e position en 2015.

La diva Feyrouz figure en 63e place, après être tombée à la 86e lors du dernier classement.

Une deuxième Libanaise fait son entrée dans le classement d'Arabian Business : la curatrice et activiste Christine Tohmé qui décroche la 68e place. Artiste engagée et militante pour la cause des libertés individuelles, elle a été touchée en janvier par une "mesure administrative de soumission" (mouzakkarat Ikhdah) de la part de la Sûreté générale qui a refusé de lui délivrer un nouveau passeport.

La chanteuse Elissa se positionne à la 71e place, après avoir été absente du classement de 2015. Sa collègue, Myriam Fares, qui fait son entrée cette année, se retrouve un peu plus bas dans le classement, à la 81e place.

Les critères de sélection sont l'influence, à l'échelle mondiale, de ces femmes arabes dans tous les domaines, dont les affaires, les sciences, le divertissement ou encore dans le monde universitaire.

 

 

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commentaires (3)

Je ne comprends pas très bien: ces dix femmes sont-elles arabes ou libanaises? Toutes auraient-elles la double nationalité?

Yves Prevost

00 h 29, le 15 mars 2016

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Commentaires (3)

  • Je ne comprends pas très bien: ces dix femmes sont-elles arabes ou libanaises? Toutes auraient-elles la double nationalité?

    Yves Prevost

    00 h 29, le 15 mars 2016

  • les femmes ben saoudiennes ont elles le droit de conduire ?

    FRIK-A-FRAK

    21 h 50, le 14 mars 2016

  • Mabrouk pour nos femmes libanaises , malgré toutes les pressions sociales et tribales .

    Sabbagha Antoine

    21 h 34, le 14 mars 2016

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