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À La Une - Liban

Crise des déchets : routes partiellement bloquées par des activistes du collectif "Vous puez!"

Le collectif annonce de nouvelles mesures d'escalade à venir.

A Dora, les FSI ont interdit aux activistes de bloquer la route. Bravant cet interdit, une activiste, tentant de bloquer la route en s'asseyant sur la chaussée, a été arrêtée. AFP / MARWAN TAHTAH

Protestant contre le plan de gestion des déchets du gouvernement, des activistes du collectif de la société civile "Vous puez!", né de la crise des ordures, se sont rassemblés lundi matin sur trois entrées menant à Beyrouth, ne bloquant que partiellement des routes mais créant des embouteillages monstres dans ces zones.
Devant se poursuivre jusqu'à 10h, l'opération a été suspendue vers huit heures par le collectif qui a promis des mesures d'escalade à venir. 

Embouteillages monstres
Dès six heures du matin, les protestataires se sont rassemblés au niveau du CIT à Dora, du City Center à Hazmieh et du triangle routier de Khaldé, où les Forces de sécurité intérieure (FSI) s'étaient déployées.

A Dora, les FSI ont interdit aux activistes de bloquer la route. Bravant cet interdit, une activiste, tentant de bloquer la route en s'asseyant sur la chaussée, a été arrêtée.
Une source proche du ministère de l'Intérieur interrogée par L'Orient-Le Jour indiquait la veille que "les mesures nécessaires pour faciliter la vie des gens" avaient été prises.

A Hazmieh, des activistes ont partiellement coupé la route tôt dans la matinée, causant des embouteillages importants. Sous la pression des FSI déployées sur place, ils se sont ensuite retirés, annonçant dans la foulée de nouvelles mesures d'escalade. "Nous nous retirons aujourd'hui des rues mais notre mouvement d'escalade va se poursuivre", a indiqué un porte-parole de "Vous puez!" sur place.
"Aujourd'hui, notre message au gouvernement est que nous allons entreprendre des actions symboliques. Nous sommes en train de discuter avec des syndicats et organisations pour intensifier notre action à l'avenir", avertit Assaad Thebian, l'un des fondateurs du collectif, dans une déclaration à l'AFP.

 

(Lire aussi : La « marche du dégoût » pour un dernier avertissement)

 

Mesures d'escalade à venir
Mêmes images sur les routes du triangle routier de Khaldé, où plusieurs activistes ont tenté de bloquer le trafic, causant d'importants bouchons, puis se sont retirés dans la matinée, à la demande des FSI.

Les activistes du collectif "Vous puez !" avaient affirmé dimanche dans un communiqué leur intention de "paralyser le pays lundi" afin de protester contre le plan de gestion des déchets approuvé par le gouvernement. Mais plusieurs collectifs s'étaient désolidarisés de cette action coup de poing. Ce collectif est à l'origine il y a huit mois de grandes manifestations dénonçant l'incapacité du gouvernement notamment sur la question des ordures.

Au terme d'une réunion marathon, le gouvernement avait adopté samedi un plan global destiné à résoudre la crise des déchets qui dure depuis le 17 juillet.  Ce plan, qui prévoit des mesures temporaires immédiates, s'étale sur une période de quatre ans, au cours de laquelle une solution à long terme devra être mise en place. Les mesures temporaires immédiates comprennent l'aménagement de deux décharges sanitaires avec des centres de traitement dans les secteurs de Bourj Hammoud, dans le caza du Metn, et aux confluents du fleuve de Ghadir (dans la banlieue-sud de Beyrouth), autrement connu sous le nom de "Costa Brava".  Les déchets du Beyrouth administratif seront répartis dans ces deux décharges ainsi que dans l'usine de traitement de Saïda.

Les protestataires refusent la réouverture de la décharge de Naamé, ouverte à titre temporaire au début des années 1990, estimant qu'elle ne résout pas le problème de manière responsable et respectueuse de l'environnement.

Lundi, le député de Aley Talal Arslane a regretté que "la société Sukleen soit devenue plus forte que l'Etat, dirigé par ce gouvernement qui a échoué". "Le peuple libanais s'est vu imposer un fait accompli avec sa dose de corruption et ses conséquences", a-t-il ajouté. Dimanche, M. Arslane avait déjà critiqué le plan gouvernemental en dénonçant "la défaillance du gouvernement" qui "a imposé aux citoyens de choisir entre l'accumulation des déchets dans les rues et l'adoption des décharges".

 

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commentaires (3)

Comme disait l'autre : Des "gauchisannnts", à coup sûûûr !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

15 h 51, le 14 mars 2016

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Commentaires (3)

  • Comme disait l'autre : Des "gauchisannnts", à coup sûûûr !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    15 h 51, le 14 mars 2016

  • SUPPOSÉMENT ILS SE PLAIGNENT POUR LES POSSIBLES MALADIES DE LEUR SANTÉ... SE PLAIGNENT-ILS POUR LA PLUS SÛRE AGONIE DE LEUR PAYS ET DE LA VIE ET AVENIR DE LEURS FAMILLES ? NON... CAR LES MANIFESTATIONS AURAIENT Dü AVOIR LIEU AILLEURS ET POUR D'AUTRES RAISONS HYPER VITALES... DE VIE OU DE MORT !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 09, le 14 mars 2016

  • mais que cherchent ces organisations ? A chaque essai de resoudre le probleme , ils sont contre Qu'ils proposent donc eux meme la solution.

    LA VERITE

    12 h 44, le 14 mars 2016

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