Rechercher
Rechercher

À La Une - Conflit

Réunion des Etats-Unis et de la Russie sur la trêve en Syrie

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry doit avoir un entretien téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry doit avoir un entretien téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov. Photo d'archives AFP

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a annoncé samedi la tenue dans la journée de consultations américano-russes sur les violations de la trêve en Syrie, deux jours avant la reprise en Suisse des pourparlers de paix entre l'opposition et le régime de Damas.

"Nos équipes (d'observateurs) vont rencontrer aujourd'hui (celles de) la Russie aussi bien à Genève qu'à Amman (...) concernant ces violations" de la trêve, a déclaré M. Kerry à la base miliaire Roi Khaled, dans le nord de l'Arabie saoudite, où il a eu des entretiens avec les responsables saoudiens.
Il a ajouté qu'il devrait pour sa part avoir un entretien téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov sur la question des violations qui, selon lui, ne devraient pas entraver la tenue des pourparlers de paix.

A la question de savoir si ces pourparlers peuvent se tenir malgré les violations, dénoncées par l'opposition, il a répondu: "oui, cela est possible".
"Le niveau de la violence a été réduit de 80% à 90%, ce qui est très significatif", a-t-il dit, ajoutant que le régime du président Bachar el-Assad ne devrait exploiter la trêve pour réaliser des gains sur le terrain alors que "les autres (l'opposition) tentent de bonne foi de la respecter". "La patience a des limites à cet égard", a-t-il prévenu.

Vendredi, au moins sept civils ont été tués et dix personnes blessées dans des raids de l'aviation du régime sur un quartier rebelle de la ville d'Alep (nord), a affirmé une ONG syrienne, en parlant d'une "grave violation" de la trêve.

 

(Lire aussi : Élections générales en Syrie dans les 18 mois, selon l’Onu)

 

Le gouvernement américain est le co-parrain avec la Russie du cessez-le-feu en vigueur depuis le 27 février en Syrie entre, d'un côté, les forces progouvernementales appuyées par l'aviation russe et, de l'autre côté, des groupes de rebelles modérés. Les organisations jihadistes comme l'Etat islamique et le Front Al-Nosra ne sont pas concernées par cette cessation des hostilités.

Les Etats-Unis se sont félicités vendredi que le cessez-le-feu soit "en général" respecté, tout en condamnant des "violations" de cette trêve par l'armée syrienne.
Des centres de contrôle chargés du suivi de la cessation des hostilités ont été mis en place à Washington, Moscou, Lattaquié (Syrie), Amman et Genève. En cas de non-respect de la trêve, un système d'alerte des Etats-Unis et de la Russie, puis des autres membres du groupe international de soutien à la Syrie (GISS) est prévu.

M. Kerry s'est exprimé, peu avant son départ pour Paris où il doit rencontrer des ministres européens, au terme d'une brève visite en Arabie saoudite où il a rencontré le roi Salmane et de hauts responsables du royaume, dont son homologue saoudien Adel al-Jubeir.

Outre les pourparlers de paix sur la Syrie prévus lundi à Genève, les entretiens du secrétaire d'Etat en Arabie saoudite, principal soutien arabe de l'opposition syrienne, ont porté également sur les perspectives d'une relance de la médiation onusienne au Yémen, un pays ravagé par la guerre depuis près d'un an, et les moyens d'aider au règlement de la crise libyenne, selon l'entourage de M. Kerry.

 

 

 

Lire aussi
De la famine à Madaya à la clandestinité au Liban : le calvaire de Bassel

Heurs et malheurs de la politique étrangère de Barack Obama

Cessez-le-feu, reconfiguration d’alliances et EI dans l’oubli : la donne se complique en Syrie

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a annoncé samedi la tenue dans la journée de consultations américano-russes sur les violations de la trêve en Syrie, deux jours avant la reprise en Suisse des pourparlers de paix entre l'opposition et le régime de Damas."Nos équipes (d'observateurs) vont rencontrer aujourd'hui (celles de) la Russie aussi bien à Genève qu'à Amman (...)...

commentaires (2)

CE QUE OBAMA N,OSE PAS DECIDER EN FIN DE MANDAT... UN AUTRE LE DECIDERA AU DEBUT DU SIEN... LES SURPRISES ARRIVENT...

LA LIBRE EXPRESSION

15 h 35, le 12 mars 2016

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • CE QUE OBAMA N,OSE PAS DECIDER EN FIN DE MANDAT... UN AUTRE LE DECIDERA AU DEBUT DU SIEN... LES SURPRISES ARRIVENT...

    LA LIBRE EXPRESSION

    15 h 35, le 12 mars 2016

  • J'espère que "tout le monde" ? dans la région comprend , que si les USA et leurs alliés...s'opposent à la liquidations de Daech et ses métastases diverses ..rebelles ou pas... es russes resteront les arbitres ...de ce changement géostratégique au moyen orient .... bye , Obama en fin de mandat...

    M.V.

    15 h 05, le 12 mars 2016

Retour en haut