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Le Canada veut faciliter l'obtention de la nationalité par les étudiants étrangers

Un projet de loi, qui prévoit de revenir sur des mesures prises par le précédent gouvernement conservateur, a été présenté.

Le 25 février 2016, le ministre de l'Immigration du Canada, John McCallum, a présenté un projet de loi en vue de faciliter l'obtention de la nationalité canadienne par les étudiants étrangers. Photo Stephen Lam/Reuters

Le gouvernement canadien libéral du Premier ministre Justin Trudeau a proposé en février une nouvelle législation en vue de faciliter l'obtention de la nationalité canadienne par les étudiants étrangers, rapportait récemment le International Consultants for Education and Fairs (ICEF) sur son site.

Après en avoir fait l'un de ses chevaux de bataille durant sa campagne, l'équipe libérale du jeune chef du gouvernement canadien a tenu sa promesse en proposant d'abroger, le 25 février 2016, plusieurs articles de la législation sur l'immigration qui compliquaient le processus d'obtention de la nationalité par les étudiants étrangers, explique l'ICEF.

Lorsqu'ils étaient au pouvoir, les Conservateurs avaient introduit un projet de loi intitulé C-24, entré en vigueur le 11 juin 2015. Parmi les mesures prévues par cette loi, un texte disposant que le nombre d'années (présence physique) requis par les étudiants étrangers afin postuler à la nationalité canadienne passe de trois à quatre ans. De plus, les 50% du temps passé sur le territoire canadien dans le cadre d'un visa étudiant ou de travail n'étaient plus comptabilisés dans la durée requise pour la demande de naturalisation. En d'autres termes, le temps passé au Canada en tant que résident non permanent (étudiant étranger et/ou travailleur étranger temporaire) ne pouvait être compté pour l'obtention de la citoyenneté canadienne.

Le 25 février, le ministre de l'Immigration, John McCallum, a présenté un projet de loi intitulé C-6, "Loi modifiant la Loi sur la citoyenneté et une autre loi en conséquence". Ce texte prévoit de revenir sur les mesures votées par le gouvernement conservateur. "Nous souhaitons abaisser les barrières devant ceux qui souhaitent devenir des citoyens canadiens", a affirmé M. McCallum devant la presse, il y a une dizaine de jours, rapporte l'ICEF. "Nous allons réintroduire les 50% de temps passé (durant la période d'étude) au Canada par les étudiants étrangers", a-t-il précisé.

Le projet de loi prévoit également, entre autres, de réduire la durée de présence physique requise. Celle-ci passe de quatre ans sur six, à trois ans sur cinq. "Si l'on me demande quelle est la partie la plus stupide de la loi C-24, je dirais celle qui porte sur l'annulation des 50% du temps passé au Canada durant les études", a affirmé le ministre de l'Immigration. "Les étudiants sont les meilleurs candidats à la nationalité canadienne, et nous les recherchons, comme d'autres pays à travers le monde", a-t-il dit.

Aucune date n'a encore été donnée pour le vote de la loi.

 

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