Pour l’Onu, « il est impératif de protéger le Liban à tous les niveaux »

Le porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Stéphane Dujarric, a mis l'accent hier à New York sur la nécessité de protéger le Liban des retombées des tensions régionales, dans un contexte marqué par la crise diplomatique qui a surgi entre Beyrouth et les monarchies du Golfe, en particulier l'Arabie saoudite. « Il est impératif de protéger le Liban des tensions régionales », a déclaré M. Dujarric lors d'un point de presse. « Les Nations unies contribuent à renforcer la stabilité du Liban à tous les niveaux, y compris en ce qui concerne le soutien à l'armée libanaise, en conformité avec les directives du Conseil de sécurité. La communauté internationale, pour sa part, souligne incessamment la nécessité de combler de toute urgence la vacance présidentielle », a-t-il ajouté. « Les contacts sont réguliers entre la mission libanaise et le secrétariat de l'Onu à New York (...) rien ne sort de l'ordinaire pour le moment. Le secrétaire général et la coordonnatrice spéciale pour le Liban, Sigrid Kaag, ont souligné l'importance de la stabilité du Liban, en harmonie avec les déclarations faites à plusieurs reprises par le Conseil de sécurité et le Groupe de soutien international pour le Liban », a-t-il poursuivi, rappelant que Sigrid Kaag « rencontre régulièrement les interlocuteurs libanais au plus haut niveau, ainsi que les diplomates en poste au Liban ». Il faut signaler que le nouveau rapport de suivi du secrétaire général sur l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité doit paraître incessamment. Mme Kaag se rendra à New York pour le présenter à la réunion d'information du Conseil de sécurité, prévue le 16 mars. « Ce sera une occasion d'évoquer les défis actuels de manière plus détaillée », a conclu Stéphane Dujarric.