Brèves

Attaque contre un débit de boisson à Wadi Khaled

Une grenade a été lancée hier par des inconnus à bord d'une moto sur un minimarket qui vend notamment des boissons alcoolisées appartenant à Issa Habib Hanna, dans le village frontalier de Bekayaa, dans la région de Wadi Khaled, au moment où son propriétaire était en train de fermer boutique. Blessé, M. Hanna a aussitôt été hospitalisé. Le feu a ravagé une partie du magasin.

Sit-in de solidarité avec Ali Fayad

Des amis et proches de Ali Fayad, ex-détenu en Tchéquie et arrêté dès son arrivée à l'aéroport de Beyrouth, ont observé hier un sit-in de solidarité devant le Palais de justice. Ils réclament sa libération.
En détention provisoire à Prague depuis mars 2014 à la demande des États-Unis dans une affaire de trafic d'armes, Ali Taan Fayad a été remis en liberté jeudi dernier dans le cadre d'un accord qui a permis la libération de cinq Tchèques enlevés en juillet 2015 au Liban.
Dans une allocution, son avocat a déclaré que « la justice libanaise devrait savoir que le mandat d'arrêt émis à l'encontre de Ali Fayad est de nature politique ». Il a été émis « à la demande des États-Unis parce qu'il est chiite et travaille dans le domaine des armes, a-t-il précisé. La poursuite en justice de Fayad est donc politique par excellence », a-t-il ajouté, appelant la justice libanaise à « être avec nous et non contre nous », et « à ne pas se soumettre aux États-Unis ».

Imtithal Yaacoub : Les responsables chiites n'ont pas tenu leurs engagements

Imtithal Yaacoub, mère de l'ancien député Hassan Yaacoub et épouse du cheikh Mohammad Yaacoub, compagnon de l'imam Moussa Sadr, qui avait été enlevé avec lui en 1978 en Libye, a affirmé hier que « les responsables chiites au Liban n'ont pas été fidèles à leur engagement » et n'ont pas, par conséquent, œuvré à faire la lumière sur le sort de Mohammad Yaacoub. Mme Yaacoub, qui observe une grève de la faim et un sit-in à la mosquée Safa, a souligné qu'après la chute du régime en Libye, « nous avons essayé d'élucider les circonstances de la disparition de Mohammad Yaacoub, pensant à tort qu'on nous aidait », mais « on nous a attaqués et mis en prison mon fils aîné (Hassan) » parce qu' « ils veulent que nous oubliions qu'il y a des disparus ».

Sit-in de solidarité avec le journaliste prisonnier en Israël Mohammad al-Kik

Des journalistes de Saïda et le Forum des journalistes palestiniens ont observé hier un sit-in de solidarité avec le journaliste Mohammad al-Kik qui observe une grève de la faim depuis soixante-dix-sept jours en guise de protestation contre son arrestation par les forces israéliennes.
Les protestataires ont brandi des banderoles appelant la société internationale et les organisations des droits de l'homme à « intervenir immédiatement pour libérer » le journaliste.