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Moyen Orient et Monde - Israël

La violence revient avec force à Jérusalem

Des policiers israéliens sécurisent la zone où deux de leurs collègues ont été tués par des Palestiniens à Jérusalem. Ahmad Gharabli/AFP

Jérusalem a connu hier sa plus grave attaque anti-israélienne depuis des semaines lorsque trois Palestiniens ont tué par balles une policière israélienne et en ont blessé une autre avant d'être abattus.
À la différence de la grande majorité des attaques, celle d'hier implique non pas un Palestinien agissant isolément, mais trois hommes d'une vingtaine d'années armés d'un couteau, d'une arme à feu et d'explosifs, selon la police. Les armes saisies sur place « sont la preuve d'une attaque à la planification complexe », a affirmé la porte-parole de la police, Luba Samri.
Ce dernier accès de violence s'est produit à l'extérieur de la porte de Damas, l'un des accès historiques à la Vieille Ville du côté de Jérusalem-Est, partie palestinienne annexée et occupée par Israël. Ce lieu a été le théâtre de plusieurs attaques et les forces israéliennes y sont nombreuses. Selon le récit de la police, des gardes-frontières ont avisé un groupe d'hommes suspects. Au moment où l'un d'eux présentait ses papiers d'identité, les deux autres ont sorti une arme à feu de type Carl Gustav et des couteaux, et ont tiré.
Les photos de l'arme publiées par la police montrent un pistolet mitrailleur d'un modèle apparemment ancien. L'une des gardes-frontières, Hadar Cohen, 19 ans, a succombé à ses blessures après avoir été transportée à l'hôpital avec une blessure par balle à la tête. Une autre garde-frontière a été modérément blessée.

Engins explosifs désamorcés
« Les autres gardes-frontières ont réagi instantanément, ont tiré et neutralisé les terroristes », a rapporté la porte-parole de la police. Les agresseurs sont originaires de Qabatiya, au sud de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien contigu à Israël et Jérusalem, et occupé par Israël. Ils ont 19 et 20 ans selon les photos largement diffusées de leurs papiers. Les médias palestiniens les ont identifiés comme Ahmad Zakarneh, Mohammad Kamil et Ahmad Abou al-Roub. Des artificiers ont désamorcé les engins explosifs qu'ils détenaient, a dit la police.
Un porte-parole du Hamas, Hossam Badran, a présenté l'attaque de mercredi comme une « opération héroïque », qui représente selon lui un « tournant » dans « l'intifada » en cours. Il n'a cependant pas revendiqué l'opération pour le Hamas, le mouvement islamiste qui dirige sans partage la bande de Gaza.
Les tensions sont ranimées aussi du côté de la bande de Gaza, territoire palestinien hermétiquement clos et séparé de la Cisjordanie et de Jérusalem par le territoire israélien. La mort de membres de la branche armée du Hamas dans l'effondrement de tunnels a réveillé le spectre d'incursions hostiles en Israël.
(Source : AFP)

Jérusalem a connu hier sa plus grave attaque anti-israélienne depuis des semaines lorsque trois Palestiniens ont tué par balles une policière israélienne et en ont blessé une autre avant d'être abattus.À la différence de la grande majorité des attaques, celle d'hier implique non pas un Palestinien agissant isolément, mais trois hommes d'une vingtaine d'années armés d'un couteau,...

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