Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde

Riyad est un partenaire obligé malgré les droits de l’homme, affirme Le Drian

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a déclaré hier que la France devait « parler » avec l'Arabie saoudite comme elle le fait avec d'autres pays qui n'ont pas aboli la peine de mort. « Ce qui nous importe, c'est que l'Arabie saoudite se stabilise, et dans cette hypothèse, il faut parler avec eux », a souligné le ministre sur la chaîne BFMTV et la radio RMC. « C'est un pays qui n'a pas la même conception des droits de l'homme que nous-mêmes. Nous le savons, nous protestons contre les exécutions et la peine de mort. Mais il n'y a pas que ce pays qui n'ait pas aboli la peine de mort, les États-Unis aussi, et nous parlons aussi avec les États-Unis, heureusement », a-t-il ajouté. Interrogé sur l'éventuelle incompatibilité de vendre des armes à un pays qui ne respecterait pas les droits de l'homme, M. Le Drian, qui se rend régulièrement dans le Golfe et entretient des liens personnels avec plusieurs dirigeants de la région, a répondu que la France ne vendait « pas énormément d'armes » à l'Arabie saoudite. La France est régulièrement accusée de fermer les yeux sur la situation des droits de l'homme dans ce pays au nom de ses intérêts stratégiques et commerciaux.

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a déclaré hier que la France devait « parler » avec l'Arabie saoudite comme elle le fait avec d'autres pays qui n'ont pas aboli la peine de mort. « Ce qui nous importe, c'est que l'Arabie saoudite se stabilise, et dans cette hypothèse, il faut parler avec eux », a souligné le ministre sur la chaîne BFMTV et la radio RMC....

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut