Rechercher
Rechercher

Culture - Musiques actuelles

Beirut Wave Two, petite vague deviendra grande

Le meilleur de la scène alternative beyrouthine sera dimanche soir sur la scène du MusicHall. Entretien avec Élias Maroun, l'un des initiateurs de l'événement.

Le quatuor féminin Iklil interprétera son morceau blues accrocheur, « Mr. Cowboy ».

Beirut Wave, seconde édition, représente la quintessence des open stage beyrouthins de l'année 2015. Elle rassemble la dernière vague de talents soul, rock, pop, folk ou même électro de la capitale libanaise. Élias Maroun et ses amis tentent de la faire grandir avec cet événement. Architecte formé à l'Alba, le trentenaire a lancé les Beirut Open Stage en 2013. Autant de soirées nécessaires pour ceux qui ne veulent rien rater des jeunes groupes et artistes libanais.

Au-delà des têtes d'affiche...
Junior Daou, programmateur du festival Wickerpark, le producteur Fadi Tabbal, Anthony Semaan, des Beirut Jam Sessions, le DJ et producteur Ziad Nawfal et plusieurs autres professionnels constituent le jury de Beirut Wave. Ensemble, ils décident des groupes ayant l'étoffe pour participer à leur soirée annuelle. Comme l'année précédente, dix groupes ont été sélectionnés et huit se produiront demain soir au MusicHall avec deux chansons chacun.

Afin de garantir le succès commercial de la soirée, les organisateurs ont fait appel à des «talents établis». Le populaire groupe de rock Who Killed Bruce Lee, le rappeur Chyno et le compositeur électro Etyen brillent désormais tous à l'étranger après avoir conquis le Liban. Mais au-delà des têtes d'affiche, de jeunes talents au fort potentiel sont attendus au tournant. Le quatuor féminin Iklil interprétera son morceau blues accrocheur Mr. Cowboy, avant que l'électro tourmentée de Peter Chouchani ne retentisse. La moitié du duo de Peter and Naji devrait convaincre les amateurs de The XX comme ceux de Radiohead.

 

Des pépites
Aussi, comme en 2014, un album constitué de chansons inédites de chacun des groupes sera disponible dès le soir du concert. «Nous sommes là pour que les groupes puissent aussi faire leur premier pas en studio. On les pousse à continuer dans la voie qu'ils ont choisie. Il y a déjà tellement d'obstacles», assure Élias Maroun. Avec l'aide du musicien-producteur Fadi Tabbal, plusieurs chansons ont été enregistrées au studio Tunefork à Bourj Hammoud. Six groupes – dont les très jeunes Wondergaap ou Ruby Road – sortiront donc leur premier single dans cette compilation de qualité.

Alors que la préparation de la troisième édition de Beirut Wave se profile déjà, Élias Maroun répète inlassablement qu'il s'agit d'un «travail collectif». Le fondateur de Beirut Wave espère que celle-ci aboutira à de nouvelles collaborations entre artistes, comme l'année précédente. Aussi, hors de question de se mettre personnellement en avant, ou encore moins de demander de décrire précisément ce qui lui plaît dans tel ou tel groupe. Pas la peine, non plus, d'imaginer que le fondateur confiera lequel est son groupe favori. Pour essayer de décrypter ses coups de cœur musicaux, il ne reste qu'à se déplacer au MusicHall.

*Beirut Wave Two, dimanche soir à partir de 20h au MusicHall, 25 dollars en prévente, 30 dollars sur place. L'album Beirut Wave Two sera disponible sur place à 20 000 LL et Beirut Wave One à 15 000 LL.

 

Pour mémoire

Who Killed Bruce Lee, pieds (et poings) au plancher

Fadi Tabbal, l'homme de l'ombre

Wickerpark et ses secrets révélés : en route vers « un idéal poétique »...

Beirut Wave, seconde édition, représente la quintessence des open stage beyrouthins de l'année 2015. Elle rassemble la dernière vague de talents soul, rock, pop, folk ou même électro de la capitale libanaise. Élias Maroun et ses amis tentent de la faire grandir avec cet événement. Architecte formé à l'Alba, le trentenaire a lancé les Beirut Open Stage en 2013. Autant de...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut