Le président François Hollande a reçu hier à 10h30 au palais de l'Élysée le chef du courant du Futur, Saad Hariri, et s'est entretenu avec lui durant près d'une heure de la crise libanaise, de la situation en Syrie et du phénomène du terrorisme qui menace le monde.
À son arrivée, M. Hariri a présenté à son hôte ses condoléances pour les victimes des attentats du 13 novembre dernier et lui a exprimé sa solidarité. Après l'audience, il s'est rendu au Bataclan pour y déposer une fleur à la mémoire des victimes de ces attentats.
Aux journalistes qui l'attendaient dans la cour du palais présidentiel, M. Hariri a déclaré que « la crise interne libanaise a été au centre de l'entretien » et qu'il a fait part au chef de l'État français de l'existence d'un dialogue en vue de régler la crise au niveau de la présidence de la République. « Comme vous le savez, il y a une solution en perspective et elle interviendra prochainement », a-t-il dit en référence au package deal incluant la candidature du chef des Marada, Sleimane Frangié, à la présidence. Il a ajouté qu'une solution du problème libanais nécessite « des concessions réciproques » et que « cela n'est pas toujours facile ».
« Nous avons également parlé de la Syrie », a-t-il ajouté, soulignant que la situation régionale est « difficile ». « Nous nous devons de protéger le Liban. Ne pas le faire serait une trahison », a-t-il insisté. L'ancien Premier ministre a parlé de « sacrifices politiques » rappelant que son père, Rafic Hariri, répétait souvent que « nul intérêt ne surpasse celui du Liban ». Il a enfin réaffirmé que les contacts en vue d'une solution de l'impasse présidentielle se déroulent « dans une atmosphère positive ».
Par ailleurs, M. Hariri a reçu à Paris le ministre des Télécoms, Boutros Harb, à qui il a expliqué pourquoi un consensus sur la candidature de M. Sleimane Frangié est possible alors qu'il ne l'est pas avec d'autres candidats.
Dans les milieux français et libanais qui suivent de près la crise libanaise et en particulier l'impasse présidentielle, on estime que pour parvenir à une entente sur le député de Zghorta, il faudra une unanimité dans les rangs chrétiens ou tout au moins un large soutien des composantes chrétiennes du pays, ce qui semble difficile pour l'instant.
Ces milieux ajoutent en substance que si ce large soutien chrétien se concrétisait, les autres partenaires ne pourraient que se rallier à la candidature de M. Frangié et que « les décideurs régionaux ne poseraient, dès lors, plus de problèmes ».
Lire aussi
Compromis Frangié : les parties chrétiennes mises devant le fait accompli ?
Au cœur des enjeux, la nouvelle loi électorale, le décryptage de Scarlett Haddad
commentaires (5)
"On estime que pour parvenir à une entente sur le député de Zghorta, il faudra une unanimité dans les rangs chrétiens" AU FAIT AVANT ET APRES LE CONPROMIS SUR LE BECK DE ZGHORTA, CHIANTPION DES IRANO/SYRO/SAOUDO/AMERICAINS, QUI S’EST INTERESSE OU S’INTERESSE ENCORE AUX CHRETIENS? QUI A PRIS EN CONSIDERATION "L'UNANIMITE" OU MEME L'AVIS DES CHRETINS DU LIBAN EXILES OU CACHOTTES EN 1998 LORS DE L'ELECTION DU PANTIN LAHOUSS? ELU A L'UNANIMITE DES LACHES CHRETIENS ET MUSULMANS SOUS LE REGARD IMBECILE/PERFIDE DES SAOUDO/AMERICAINS? COMME LE DISAIT SI BIEN LE BEC GIROUETTE DE MOUKHTARA " L'HISTOIRE SE REPETE" .ALORS A QUAND SA PROCHAINE VISITE A BACHAR LE GHADARR ? ET QUAND LA PROCHAINE EMBRASSADE ENTRE LE HARA QUI RIT ET ET LE BOUCHER BACHAR QUI SOUYRIT?
Henrik Yowakim
00 h 05, le 05 décembre 2015