Capture d'écran.
L'ex-femme du chef du groupe État islamique (EI), le calife autoproclamé, Abou Bakr al-Baghdadi, Saja al-Doulaïmi, a été remise aux jihadistes du Front al-Nosra, dans le cadre de l'échange avec les militaires otages détenus par la branche syrienne d'el-Qaëda. L'ex-détenue était accompagnée de plusieurs enfants, présumés comme étant les siens. Ils étaient tous transportés par la Croix-Rouge libanaise.
"Mon frère est membre du Front al-Nosra. Je suis aussi l'épouse de Baghdadi, je crois. C'est ce qu'on dit, mais je ne sais pas", déclare l'ex-détenue, à al-Jazeera. Et de poursuivre, alors qu'elle a l'air perdue et peine à retenir ses larmes : "Je suis son ex-épouse depuis six à sept ans, il n'était alors ni Baghdadi ni rien".
En réponse à une question, Saja al-Doulaïmi affirme qu'elle va finaliser ses papiers pour se rendre en Turquie. En attendant, elle va s'installer à Beyrouth, ajoute-t-elle.
Saja al-Doulaïmi ainsi que Ola al-Oqaïly, épouse d'Anas Charkas, alias Abou Ali al-Chichani, un commandant jihadiste syrien, avaient été arrêtées fin 2014 par les autorités libanaises. Le procès de la première, prévu le 18 novembre, avait été reporté au 28 décembre.
Dossier
Qui sont les militaires libanais otages ou ex-otages des jihadistes?
"Mon frère est membre du Front al-Nosra. Je suis aussi l'épouse de Baghdadi, je crois. C'est ce qu'on dit, mais je ne sais pas", déclare l'ex-détenue, à al-Jazeera. Et de poursuivre, alors qu'elle a l'air perdue et peine à retenir ses larmes : "Je suis son ex-épouse depuis six à sept ans, il n'était alors ni Baghdadi ni rien".
En réponse à une question, Saja al-Doulaïmi affirme qu'elle va finaliser ses papiers...
Que DIEU nous préserve de tomber entre les mains de ces "fous d'ALLAH", qui ne savent pas ce que DIEU signifie et le prouvent continuellement par leur façon de vivre et de traiter les femmes... Même les animaux, les mâles, traitent leurs femelles mieux que cela car ils sont de vraies créatures de DIEU, alors que ces "fous d'ALLAH" sortent de ce qu'il y a de plus immonde sur notre terre... Irène Saïd
15 h 00, le 02 décembre 2015