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Liban - Diaspora

La 72e commémoration de l’indépendance célébrée avec sobriété à New York

Le représentant permanent du Liban auprès de l’Onu, Nawaf Salam, et son épouse Sahar, entourés de convives.

Sans tambour ni trompette ; l'heure est à la réserve. En l'absence d'un président de la République et suite aux attentats meurtriers du 12 novembre à Bourj el-Brajneh, la 72e commémoration de l'indépendance du Liban à New York, les 19 et 20 novembre, a été marquée par une grande sobriété et dignité.
Parfaitement orchestrées, les manifestations se sont déroulées en deux jours. Comme de coutume, le représentant permanent du Liban auprès de l'Onu, Nawaf Salam, et son épouse Sahar ont reçu à leur résidence, le 19 novembre, plus de deux cents personnes dont des diplomates et des fonctionnaires de l'Onu, ainsi que de nombreux journalistes. Très attendue, cette manifestation s'est déroulée dans une ambiance conviviale et amicale.


Le lendemain, le consul général du Liban à New York, Majdi Ramadan, et son épouse, Vanessa, ont organisé à leur tour un événement qui a été accompagné d'une exposition de peintres libanais. La manifestation s'est déroulée dans les locaux de l'église arménienne de Manhattan en présence de la communauté libanaise et des amis du Liban. « Cette communauté, qui continue de croître au fil des ans, est un témoignage des efforts continus du consulat pour réunir davantage de membres dans le Nord-Est américain », a indiqué le consul Majdi Ramadan dans sa brève allocution.

 

Le Liban en deuil
« Il n'y aura pas de grands discours ce soir. Beyrouth est en deuil. Nous devons élire un président et nous avons une fois de plus raté les élections législatives. Ce sont là deux raisons suffisantes pour s'abstenir de faire des discours », a relevé le consul libanais. « À cet égard, je tiens à exprimer, au nom de vous tous, mes sincères condoléances aux familles des victimes innocentes tombées (à Bourj el-Brajneh) et à souhaiter un prompt rétablissement complet aux blessés lors des attaques terroristes de Beyrouth. Notre message, en tant que libanais, est un message de paix et de tolérance ;
que ce soit au Moyen-Orient ou dans le monde entier, notre rôle est de rejeter la violence et l'extrémisme, et d'embrasser la diversité », a-t-il dit.


Majdi Ramadan a ensuite présenté un à un « les merveilleux artistes » dont les œuvres sont exposées dans la grande salle. Organisée par Hala Malak, l'exposition comporte de magnifiques sculptures en bronze d'Alfred Basbous, présentées par Fadi Basbous, et qui doivent être exposées ensuite à Miami Art Basel par la galerie Mark Hachem, les sculptures d'Eli Soueiby, des peintures d'artistes émergents, y compris d'Oussama Ghandour, de Yasmine Taan, Gaby Ferneiné, Michel Karsouny, Andrée Anid, Denise Nassar, Jad Abou Zeki, Fadi Asmar, Clara Abi Nader, Ziad Moutran et Hala Malak.
Le consul général du Liban n'a pas manqué d'ajouter « deux petites notes » sur l'indépendance. « L'indépendance n'est pas une chose abstraite que nous célébrons tous les ans, a-t-il dit en s'adressant aux personnes présentes. C'est une notion que nous devrions expérimenter dans notre vie quotidienne. » Sans attendre des solutions régionales à venir, « nous pourrons tracer notre propre marée et réaliser notre propre potentiel », a-t-il souligné.


Le consul général a invité les Libanais à « garder la foi dans leur pays ». « Le Liban traverse des moments difficiles. Je demande aussi que vous mettiez les choses en perspective dans le contexte régional dans lequel vit le pays du Cèdre », a-t-il ajouté avant de conclure : « Comme le fait valoir à juste titre le philosophe visionnaire libanais Nassim Taleb (auteur du best-seller Le Cygne noir), le Liban est l'un des pays les plus élastiques dans notre région. »

 

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