L'ancien ministre de la Culture Ghassan Salamé a proposé de « combattre la violence, le terrorisme et l'extrémisme à l'aide d'une arme » qui se situe aux antipodes de ses schèmes sinistres, en l'occurrence « la culture et les arts ».
M. Salamé s'exprimait au cours du dîner annuel du Fonds arabe pour l'art et la culture, dont il est le PDG, en présence de 400 personnes de différents horizons socioprofessionnels.
« Le Liban et le monde ont été témoins ces derniers jours d'événements sanglants. Cependant, notre détermination à prouver que la culture et les arts ne sont pas un divertissement, mais une nécessité, est ce qui nous pousse aujourd'hui à poursuivre ce que nous avons débuté il y a 9 ans », a indiqué M. Salamé dans son allocution, en allusion à 2007, année de fondation de la AFAC.
Et de souligner : « La violence, le terrorisme et l'extrémisme ne sont plus une exception, mais une constante qui grandit au quotidien. Pour les circonscrire, il n'y a qu'un moyen : les armes qui ne parlent pas le même langage. Faisons de la culture et des arts cette arme. »
Erratum
Signalons par ailleurs que dans l'information parue dans notre édition du vendredi 20 novembre sous le titre « L'ancien ministre de la Culture, un miraculé », sur le déjeuner donné jeudi par la Société des membres de la Légion d'honneur au Maillon à Achrafieh en l'honneur de M. Salamé, le nom du chargé d'affaires de l'ordre souverain de Malte au Liban, François Abisaab, a malencontreusement sauté en raison d'une erreur technique.
Rappelons que M. Abisaab est membre titulaire à vie de la Société des membres de la Légion d'honneur décorés au péril de leur vie, et qu'il a récemment été promu officier de la Légion d'honneur.
L'ancien ministre de la Culture Ghassan Salamé a proposé de « combattre la violence, le terrorisme et l'extrémisme à l'aide d'une arme » qui se situe aux antipodes de ses schèmes sinistres, en l'occurrence « la culture et les arts ».M. Salamé s'exprimait au cours du dîner annuel du Fonds arabe pour l'art et la culture, dont il est le PDG, en présence de 400 personnes de...
commentaires (3)
"La violence, le terrorisme et l'extrémisme ne sont plus une exception." ! Ah bon ? Pourquoi ? Depuis quand ils ne l'étaient pas ?
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
13 h 34, le 21 novembre 2015