Rechercher
Rechercher

Culture - Musique

Couleurs caucasiennes sur clavier...

Nino Kupreishvili, née à Tbilissi, offre aux « pianophiles » libanais le somptueux et lyrique « Concerto pour clavier et orchestre n° 2 » de Rachmaninov. Un moment musical par excellence !

Nino Kupreishvili.

Avec l'Orchestre philharmonique libanais, placé sous la direction de maestro Walid Moussallem, la jeune pianiste Nino (un prénom féminin en terre géorgienne) Kupreishvili foule pour la première fois la terre du pays du Cèdre. Une piquante brunette de vingt-deux printemps et le piano depuis l'âge de cinq ans, son langage préféré et familier. Elle a donné hier soir un concert aux locaux de la Fondation Résonance à Sassine avec Élisabeth Sombart, grande amie du Liban. Le public a pu écouter des pages de Rachmaninov (Moment musical entre autres, et sans jeu de mots), la Campanella et quelques airs inspirés de la sève folklorique géorgienne.Et elle offre ce soir aux fidèles des concerts du vendredi organisés par le CNSM à l'église Saint-Joseph (USJ – Monnot) un menu qui inclut donc ce célèbre Concerto pour piano et orchestre n° 2 de Rachmaninov ainsi que la Symphonie n° 8 de Dvorak. Un redoutable concerto où se sont illustrés, dans une œuvre puissante et joyau du répertoire pianistique, Boris Vadim Berezovsky, Hélène Grimaud, Evgeny Kissin, Lang Lang, Vladimir Ashkenazy, Arthur Rubinstein et Sviatoslav Richter, pour ne citer que ceux-là...
Un concerto reconnu pour ses difficultés techniques notamment des dixièmes à jouer seulement d'une seule main avec un torrent de croches et des cellules rythmiques à la vélocité infernale. Un concerto-thérapie, un concerto-confession et autoanalyse qui a permis au compositeur une remontée vers la lumière après une dépression nerveuse due à une première œuvre (sa première symphonie) férocement attaquée par la critique. Une narration échevelée et se déroulant tel un livre ouvert pour une fresque sonore entre confidences, aveux, nuits habitées de cauchemars, pointes et lueurs de l'aube, et enfin vitalité soudain retrouvée. Pour une vraie joie de vivre.

 

Kupreishvili, avant les gammes et les arpèges

Pourquoi ce morceau si important de Rachmaninov ?
D'abord parce que Rachmaninov a la musique belle et vibrante. Et puis parce que c'est une composition qui se rapproche du monde caucasien, de ses couleurs, de sa sensibilité, de son lyrisme, de son souffle impétueux et tendre à la fois. C'est une œuvre aux palettes étourdissantes. Aussi bien pour l'interprète que pour l'auditoire.

Quelle impression de ce premier séjour au Liban ?
Fabuleux. Tout y est séduction et charme. Les gens, les lieux, la gastronomie. Je suis littéralement emballée.

Avez-vous un souhait ?
À part faire toujours découvrir la musique aux gens, je souhaite pour cette terre paix et amour.

Avec l'Orchestre philharmonique libanais, placé sous la direction de maestro Walid Moussallem, la jeune pianiste Nino (un prénom féminin en terre géorgienne) Kupreishvili foule pour la première fois la terre du pays du Cèdre. Une piquante brunette de vingt-deux printemps et le piano depuis l'âge de cinq ans, son langage préféré et familier. Elle a donné hier soir un concert aux locaux...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut