L'ancien chef des commandos de l'armée libanaise, le général Chamel Roukoz, à la retraite depuis ce jeudi, est allé jeudi soir à la rencontre de ses admirateurs, rassemblés place des Martyrs, au centre-ville de Beyrouth, assurant qu'il continuera à servir son pays.
M. Roukoz a assuré que le sacrifice pour son pays ne se limitait pas à un poste ou un treillis. "J'ai quitté l'armée mais je ne prends pas ma retraite parce que le sacrifice pour son pays ne se limite pas à un poste ou un treillis", a indiqué le général. Jeudi dernier, l'adjoint du général Roukoz à la tête des commandos, le général Maroun Kobayati, avait été nommé à la tête des commandos de l'armée libanaise.
Après avoir rendu hommage aux martyrs de l'armée, M. Roukoz s'est adressé aux commandos, à qui il n'a pas pu dire au revoir selon ses dires, pour saluer "le travail exceptionnel" de ses frères d'armes.
Il s'est ensuite adressé à l'ensemble de la société libanaise : "A tous les soldats de l'armée libanaise, je vous dis : je suis avec vous, comme l'est le peuple libanais. Votre soutien à l'armée était notre plus belle arme", a-t-il déclaré sous les vivats de la foule. "Notre armée sera toujours celle du peuple", a-t-il également assuré.
Photo Ibrahim Tawil
Drapeaux libanais à la main, les admirateurs du général Chamel Roukoz ont répondu jeudi soir à l'appel au rassemblement place des Martyrs, au centre-ville de Beyrouth, pour remercier le militaire, qui part à la retraite en ce jour, pour sa carrière au sein de l'armée. Cet appel avait été lancée lundi sur Facebook par Michel Eleftériadès et d'autres.
Licencié en histoire et détenteur d'un master en sciences politiques de l'Université libanaise, le général Roukoz est entré à l'École militaire en 1980 et a commencé à se déplacer dans les différentes unités à partir de 1983. À partir de cette date, il a participé à toutes les grandes batailles de l'armée, dans un parcours qui lui a valu à 27 reprises les félicitations du commandant en chef de l'armée et 11 fois celles du Conseil militaire et du commandant en chef. Blessé à cinq reprises au cours des combats, notamment à Ersal, dans la Békaa face aux jihadistes et à Abra, près de Saïda, face aux partisans du cheikh salafiste Ahmad el-Assir, il quitte l'institution militaire, sans avoir jamais exprimé le moindre mécontentement ou la moindre critique.
(Lire aussi : Chamel Roukoz, l’homme qui commande les commandos)
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commentaires (4)
Oui il est victime de sa parenté mais la faute à qui ? si il avait demandé à son beau père de fermer sa g... peut être qu'il avait des chances mais il faut bien reconnaître que le beau père n'est pas une référence
yves kerlidou
15 h 02, le 16 octobre 2015