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À La Une - Liban

Les familles des otages militaires menacent de bloquer l'accès aux maisons des ministres

Les proches ont manifesté à Raouché, où elles ont bloqué la circulation pendant quelques heures.

Les proches des otages militaires ont manifesté mardi à Raouché, où elles ont bloqué la circulation pendant quelques heures. Photo Annahar

Pour la troisième journée consécutive, les familles des militaires enlevés par les jihadistes en août 2014 et retenus en otage depuis, ont exprimé mardi leur désespoir et leur colère dans les rues de Beyrouth.

En marge de la tenue, au siège du Parlement, dans le centre-ville de Beyrouth, de la quatrième séance du dialogue national, les familles ont manifesté à Raouché, où elles ont bloqué la circulation pendant quelques heures, et à Aïn el-Tiné, appelant les autorités à débloquer le dossier de leurs proches. Les familles se sont notamment rendues devant la résidence du président de la Chambre, Nabih Berry, à Aïn el-Tiné, avant de revenir sur le lieu de leur sit-in permanent, place Riad Solh, dans le centre de Beyrouth.

Dans une déclaration à la presse, Hussein Youssef, porte-parole des familles, a averti que celles-ci  pourraient décider de couper les routes devant les maisons des ministres et députés libanais afin que soit réactivé le dossier des otages militaires. "Que tous les politiciens, ministres et députés sachent que nous bloquerons les routes devant leurs maisons et que nous poursuivrons notre escalade jusqu'au règlement de ce dossier, a déclaré M. Youssef. Le dossier des militaires est prioritaire à tous les niveaux et chaque responsable doit assumer ses responsabilités", a-t-il souligné.

"Nous voulons le retour des militaires de Ersal", pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les familles, au milieu de portraits des otages.

Les familles avaient annoncé lundi qu'elles allaient recourir à des mesures d'escalade. Dimanche, elles avaient bloqué d'importantes artères à Beyrouth pour protester contre la stagnation du dossier concernant leurs proches.
Vingt-cinq soldats et policiers sont toujours aux mains du groupe Etat islamique et du Front al-Nosra depuis les affrontements sanglants à Ersal (Békaa) en août 2014. Quatre ont été assassinés en captivité et seuls quelques-uns ont été relâchés.

 

 

 

Pour la troisième journée consécutive, les familles des militaires enlevés par les jihadistes en août 2014 et retenus en otage depuis, ont exprimé mardi leur désespoir et leur colère dans les rues de Beyrouth.
En marge de la tenue, au siège du Parlement, dans le centre-ville de Beyrouth, de la quatrième séance du dialogue national, les familles ont manifesté à Raouché, où elles...
commentaires (2)

Et ces "ministrés" leur répondront : "Thé, Eau, Zed" !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

08 h 46, le 07 octobre 2015

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Commentaires (2)

  • Et ces "ministrés" leur répondront : "Thé, Eau, Zed" !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    08 h 46, le 07 octobre 2015

  • Quelle indifférence dégoûtante, des Responsables en charge du dossier de ces familles désespérées!! Pas une seule déclaration publique pour au moins les encourager á patienter encore.... Ils ont le droit de protester contre le manque de solidarité de la Société Civile, des responsables politiques et j'ôse dire de leurs camarades militaires. Que Dieu protège ces jeunes innocents retenus par des sauvages endiablés!

    Zaarour Beatriz

    22 h 55, le 06 octobre 2015

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