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À La Une - Diplomatie

La tension monte entre l'Iran et Bahreïn

Manama déclare "persona non grata" le chargé d'affaires iranien, Téhéran fait de même pour le numéro deux de l'ambassade de Bahreïn.

Bahreïn accuse constamment la République islamique d'Iran de s'ingérer dans ses affaires et de soutenir des opposants issus de la majorité chiite qui réclament depuis 2011 des réformes politiques à la dynastie sunnite au pouvoir, soutenue par l'Arabie saoudite. Photos Joe Klamar et Joeseph Eid/AFP

L'Iran a déclaré le numéro deux de l'ambassade de Bahreïn "persona non grata" et lui a demandé de quitter le territoire iranien sous 72 heures, réagissant à une décision similaire de Bahreïn, ont rapporté les médias iraniens.

Ces deux derniers jours, Bahreïn a rappelé son ambassadeur à Téhéran, déclaré "persona non grata" le chargé d'affaires iranien à Manama et saisi l'Onu d'une plainte contre l'Iran pour "ingérence" dans ses affaires internes.

Vendredi soir, le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré "persona non grata" le numéro deux de l'ambassade de Bahreïn et lui a demandé de quitter le territoire iranien sous 72 heures, selon les médias.

"Téhéran ne s'ingère et ne s'ingèrera pas dans les affaires de Bahreïn", a affirmé le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, cité par les médias. "Depuis plusieurs années, les responsables bahreïnis sont confrontés à des problèmes internes et au lieu d'essayer d'y apporter des solutions, ils accusent les autres", a-t-il ajouté.

Bahreïn accuse constamment la République islamique d'Iran de s'ingérer dans ses affaires et de soutenir des opposants issus de la majorité chiite qui réclament depuis 2011 des réformes politiques à la dynastie sunnite au pouvoir, soutenue par l'Arabie saoudite.

Mercredi soir, les autorités de Manama avaient annoncé la découverte d'une importante cache d'armes et l'arrestation d'un nombre indéterminé de suspects liés, selon elles, "à l'Iran et à l'Irak".
Les monarchies sunnites du Golfe, Arabie saoudite en tête, regardent avec suspicion les activités de l'Iran chiite dans la région. Les tensions restent vives, notamment en liaison avec les conflits au Yémen et en Syrie.

 

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L'Iran a déclaré le numéro deux de l'ambassade de Bahreïn "persona non grata" et lui a demandé de quitter le territoire iranien sous 72 heures, réagissant à une décision similaire de Bahreïn, ont rapporté les médias iraniens.
Ces deux derniers jours, Bahreïn a rappelé son ambassadeur à Téhéran, déclaré "persona non grata" le chargé d'affaires iranien à Manama et saisi l'Onu...

commentaires (3)

Tant mieux. C'est l'occasion de les écraser une bonne fois à ces Per(s)cés mollâhs !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

10 h 52, le 04 octobre 2015

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Commentaires (3)

  • Tant mieux. C'est l'occasion de les écraser une bonne fois à ces Per(s)cés mollâhs !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 52, le 04 octobre 2015

  • avec quel pays arabe l'Iran n'a pas de problèmes ou d'histoires guerrières ?

    FAKHOURI

    19 h 05, le 03 octobre 2015

  • A peine les premières frappes russes avaient eu lieu que la guerre de propagande des médias atlantistes reprenait de plus belle. Ouest France nous indique par exemple que « Les frappes russes auraient tué 36 civils selon l’opposition » (notez l’utilisation du conditionnel et le fait que la source est très peu crédible: l’opposition). Notre ministre narcoleptique Fabius prétend lui carrément que "Les russes frappent les résistants et les civils" . Alors ou sont les preuves? On retrouve principalement des photos sur des réseaux sociaux partisans comme le compte Twitter des White Helmets (anciennement Syria Civil Defense) qui présente plusieurs « preuves » selon eux de victimes civiles suite aux bombardements russes. Le problème c’est que cette photo a déjà été publiée sur Twitter le 25 Septembre dernier sur le compte Twitter Syrian Network: La photo était à l’époque censée montrer une fillette victime de missiles du gouvernement syrien à Homs le 25 septembre. Donc, nous avons clairement affaire à de la désinformation concernant ces morts civils. Les soit disant preuves sont en fait des photos antérieures aux bombardements russes. S’ils n’ont pas mieux que cela à montrer comme preuve, il y a de quoi avoir de sérieux doutes sur la véracité de ces accusations d’autant que « Dans une récente interview accordée à l’agence Sputnik, le journaliste d’investigation et militante pour la paix Vanessa Beeley a souligné que les White Helmets, n’avaient pas été créés par des Syriens .

    FRIK-A-FRAK

    14 h 05, le 03 octobre 2015

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