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À La Une - Repère

Les armes déployées par la Russie en Syrie

Inventaire de ces armes qui pourraient changer le cours de la guerre.

La Russie a livré au régime syrien ou pour ses propres troupes une quantité impressionnante d'armes et d'équipements militaires. AFP PHOTO / VASILY MAXIMOV

Bombardiers Su-24, avions d'attaque au sol Su-25, drones de reconnaissance, chars T-90: la Russie a livré au régime syrien ou pour ses propres troupes une quantité impressionnante d'armes et d'équipements militaires. Inventaire de ces armes qui pourraient changer le cours de la guerre : 

 

Les avions

Quatre avions de combats multi-rôles Su-30SM, douze avions d'attaque au sol Su-25 et douze avions de combat Su-24M auraient été déployés sur des bases aériennes dans le nord de la Syrie.
"Les Su-24 et Su-25 sont des avions relativement anciens, conçus dans les années 1960-70", explique Douglas Barrie, expert militaire auprès de l'institut international d'études stratégiques (IISS), pour qui les opérations de modernisation effectuées sur ces avions restent insuffisantes pour rivaliser avec leurs équivalents occidentaux.
Le Su-24 est un bombardier disposant d'un long rayon d'action, capable de frapper loin de sa base. Le Su-25, pour sa part, a été conçu pour le soutien aérien rapproché et est capable d'intervenir directement sur le champ de bataille. Les Soukhoï SU-30SM, livrés en 2012 à l'armée russe, sont essentiellement destinés à la défense aérienne.

Peut-on les imaginer participer activement aux combats en Syrie? "Etant donné la nature des combats, leur utilisation en soutien des troupes de Bachar el-Assad au sol serait très profitable à l'armée syrienne", assure Douglas Barrie.

"Ce ne sont pas des avions très précis", nuance l'expert militaire russe Pavel Felguenhauer. "Nous manquons de capacités en matière de satellites, de radars ou d'avions de reconnaissance. La Russie possède des armes efficaces mais si vous ne savez pas où frapper, cela ne sert pas à grand chose".

Pour Douglas Barrie, ces 28 avions ne constituent toutefois pas "un grand déploiement. C'est une force relativement petite mais variée", explique-t-il.
Il note aussi que la Russie a déployé plusieurs hélicoptères. "D'après les images satellites, il s'agit de Ka-29. C'est un hélicoptère de transport et d'appui aérien pouvant à la fois transporter des hommes et des armes. Encore une fois, cela serait très utile", note-t-il.


AFP PHOTO/JOSEPH EID

 

 

Les drones

L'annonce de l'utilisation de drones de reconnaissance russes par l'armée syrienne laisse Douglas Barrie plus circonspect. La Russie souffre d'un retard technologique en la matière, au point que ses drones réputés les plus fiables sont de fabrication israélienne.

"J'ai du mal à voir le sens de tout ça. J'imagine qu'on peut les comparer à des drones civils à court rayon d'action", explique-t-il. "Les drones russes ne sont pas vraiment efficaces", renchérit Pavel Felguenhauer, qui assure que la Russie n'a pas déployé de drones de combat en Syrie.


Les chars

Sept chars T-90 ont aussi été observés sur l'aéroport civil et militaire Bassel el-Assad, au sud de Lattaquié, fief de Bachar al-Assad. Entré en service en 1992, le T-90 est le principal char d'assaut de l'armée russe, qui en possède plus de 500. Tous les experts s'accordent à dire que les T-90, observés d'après des images satellites, étaient disposés en position de défense.

Dans une interview donnée vendredi au quotidien Rossiskaïa Gazeta, le PDG d'Uralvagonzavod, l'entreprise publique qui le produit, assure que le T-90 "a réussi avec succès des exercices dans un pays arabe", disant espérer conclure "avant la fin de l'année la première vente à l'export du T-90MS", la version la plus moderne du T-90.

 

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Bombardiers Su-24, avions d'attaque au sol Su-25, drones de reconnaissance, chars T-90: la Russie a livré au régime syrien ou pour ses propres troupes une quantité impressionnante d'armes et d'équipements militaires. Inventaire de ces armes qui pourraient changer le cours de la guerre : 
 
Les avions
Quatre avions de combats multi-rôles Su-30SM, douze avions d'attaque au sol Su-25 et...
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PAR L'INTERVENTION OURSIENNE SUR LE TERRAIN LE COURS DE LA GUERRE ET LA DONNE ONT CHANGÉS DÉJÀ... SI LE MASTODONTE ET SES ÉLÉPHENTEAUX EN FERAIENT DE MÊME LE COURS DE LA GUERRE ET LA DONNE CHANGERAIENT DE NOUVEAU... ANALYSES ET AVIS SUIVRAIENT LA NOUVELLE DONNE !

ABONN ANNULE A L,ECH.JE ME DECONNECTE DEJA

09 h 26, le 27 septembre 2015

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Commentaires (2)

  • PAR L'INTERVENTION OURSIENNE SUR LE TERRAIN LE COURS DE LA GUERRE ET LA DONNE ONT CHANGÉS DÉJÀ... SI LE MASTODONTE ET SES ÉLÉPHENTEAUX EN FERAIENT DE MÊME LE COURS DE LA GUERRE ET LA DONNE CHANGERAIENT DE NOUVEAU... ANALYSES ET AVIS SUIVRAIENT LA NOUVELLE DONNE !

    ABONN ANNULE A L,ECH.JE ME DECONNECTE DEJA

    09 h 26, le 27 septembre 2015

  • Le site "Debka", citant les sources militaires, a rapporté qu'un porte-avion chinois avait traversé le 22 septembre le Canal de Suez, un jour après la rencontre entre babayahou et Poutine. Selon ce rapport, lors de cette rencontre, PoutineNPM n'a fait aucune allusion à l'arrivée de ce porte-avion en Méditerannée. En tout cas, elle pourrait perturber la situation stratégique autour du confit en Syrie et ajouter une nouvelle dimension au soutien militaire de l'Iran et de la Russie au président Bachar . "Debka", citant ses sources militaires, a prétendu que les forces chinoises cherchaient à avoir une présence à long terme en Syrie. Le site d'information usurp ajoute que les chasseurs et les hélicoptères chinois devraient se déployer, d'ici le milieu de novembre, sur ce porte-avion ou s'envoler via l'espace aérien de l'Iran ou encore être transférés via l'espace aérien iranien et irakien et à l'aide des transports russes. Cette question justifie, selon ce rapport, la nécessité de la création d'un réseau militaire russo-syro-iranien à Bagdad au cours des derniers jours. Ce mécanisme explique aussi la présence des officiers russes à Bagdad. Cela montre que la présence militaire russe ne se limite pas à la Syrie, mais elle s'étend aussi en Irak. La création de ce réseau de coopération s'avère indispensable pour lancer la coopération avec les forces chiites, soutenues par l'Iran et qui luttent contre Daesh, ajoute le site Debka.

    FRIK-A-FRAK

    18 h 22, le 26 septembre 2015

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