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Moyen Orient et Monde - États-Unis

Aujourd’hui « jour J » de l’accord sur le nucléaire

Les jeux sont faits. Avec l'intouchable accord avec l'Iran, on passe à autre chose : les visites du pape et du président chinois ainsi que la fulgurante menace Trump.

« 100 femmes émigrées et leur marche de 100 miles » pour rencontrer le pape.

Aujourd'hui, 17 septembre, l'accord sur le nucléaire avec l'Iran est entré dans sa phase effective, car comme prévu, le délai de 60 jours donné au Congrès pour le réviser vient de prendre fin, sans vote de désapprobation par les républicains. La semaine dernière, le vote des sénateurs démocrates avait pu bloquer le vote contre le veto présidentiel que les républicains s'apprêtaient à faire. Les jeux sont donc faits et, hier, il n'était question d'aucun vote dans l'agenda du Congrès. Les Républicains, très divisés, n'ont pu qu'opposer un refus « symbolique ». Donc, à partir d'aujourd'hui, le président Obama peut lever les sanctions économiques contre l'Iran, comme pourra le faire le bloc des 5 + 1. Dans ce contexte, et, selon le Wall Street Journal et les autres médias économiques américains et européens, l'Iran deviendra immédiatement le fournisseur principal de gaz de l'Europe.
Tout ce que les membres républicains du Congrès américain ont trouvé à dire est que « le deal avec l'Iran a gâché la fête du Roch Hashana » (le Nouvel An juif, célébré cette année le 15 septembre). À noter que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, doit rencontrer le président Obama au mois de novembre pour amorcer des relations plus sereines, alors qu'au cours de sa dernière visite à Washington, il avait exprimé devant le Congrès son refus de l'accord US-Iran. Dans ce contexte, le chef de l'État américain avait refusé de le voir.

 

(Pour mémoire : La voie est libre pour qu'Obama applique l'accord nucléaire avec l'Iran)

 

Visite du pape « Frank » et du président chinois
La page iranienne est donc tournée alors que deux autres pages s'ouvrent : la visite aux États-Unis (du 22 au 27 septembre) du pape « Frank », ainsi appelé au pays de l'Oncle Sam, où le catholicisme est en déclin et où l'attendent, notamment, de pied ferme les émigrants illégaux pour demander son aide : déjà 100 femmes vont parcourir 100 miles (160 kilomètres), comme dans un pèlerinage, pour aller à sa rencontre et lui demander d'intercéder pour une réforme sur l'émigration. Pour sa part, l'administration américaine est préoccupée par la sécurité du pape François, après avoir découvert que des complots se tramaient contre lui, dont l'un à New York.


L'émigration est actuellement fortement menacée par Donald Trump dont la popularité ne fait que grimper. Témoins, les sondages et la foule de milliers de personnes qui ne manquent pas de se rallier à lui lors de ses apparitions publiques. Tandis que c'est l'éclipse totale du côté du « Golden Boy » des républicains, Jeb Bush, appuyé par l'establishment de ce parti et celui de Wall Street, tous deux se demandant comment arrêter la montée de cet outsider. Qui lui risque, en devenant président, de provoquer un véritable soulèvement social en décidant le départ de millions d'émigrés hispaniques sans papiers, et aussi de secouer la communauté des affaires et des banques, avec son intention de taxer les riches à 53 %. Une telle perspective fait regretter aux républicains leur ancien candidat, Mitt Romney, qui a déjà perdu deux élections présidentielles et qui était un Trump, la flamboyance en moins. Quant au second débat qu'avaient organisé hier soir les candidats républicains entre eux, il n'a pas fait de vagues.

Jusqu'à présent, les démocrates ne sont pas logés à meilleure enseigne. Leur candidate, Hillary Clinton, à laquelle ils voulaient offrir l'apothéose d'une carrière politique, s'effrite chaque jour davantage dans les États tests : le New Hampshire et l'Ohio. Elle est écrasée par l'autre candidat démocrate, Bernie Sanders, lui-même mis à plat par Donald Trump. Le sauveur sera-t-il Joe Biden ?
Sur ce, hier matin, la Maison-Blanche a révélé que c'est le 25 septembre que le président Obama recevra le président chinois, Xi Jinping, qui avait reçu en novembre dernier le chef de l'État américain. Il s'agit d'une visite d'État avec un « State Diner » du même niveau, à la Maison-Blanche.

 

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Aujourd'hui, 17 septembre, l'accord sur le nucléaire avec l'Iran est entré dans sa phase effective, car comme prévu, le délai de 60 jours donné au Congrès pour le réviser vient de prendre fin, sans vote de désapprobation par les républicains. La semaine dernière, le vote des sénateurs démocrates avait pu bloquer le vote contre le veto présidentiel que les républicains s'apprêtaient...
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