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Egypte: peine réduite de moitié pour un policier pour la mort de 37 pro-Morsi

Un tribunal égyptien qui le rejugeait a réduit de moitié, à cinq années de prison, la condamnation d'un officier de police impliqué dans la mort en 2014 par asphyxie de 37 détenus partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l'armée.
Après que l'armée eut déchu de ses fonctions et arrêté le 3 juillet 2013 le premier chef de l'Etat élu démocratiquement en Egypte, plus de 1.400 de ses partisans ont été tués dans des manifestations et plus de 15.000 emprisonnés, dont des centaines condamnés à mort dans des procès de masse expéditifs.
Le 18 août 2013, quatre jours après que les policiers eurent tué plus de 700 manifestants pro-Morsi en quelques heures en plein centre du Caire, 37 détenus islamistes ont péri asphyxiés, piégé dans un fourgon cellulaire qui les transportaient vers une prison et dans lequel les policiers avaient jeté des grenades lacrymogènes, dans la banlieue de la capitale.
Le chef-adjoint du commissariat de police qui supervisait le transfert de quelque 600 détenus entassés à 45 dans des fourgons prévus pour 24 personnes selon un expert judiciaire lors du premier procès, avait été condamné en première instance à 10 ans de prison mais la cour d'appel avait annulé le 7 juin 2014 cette condamnation et ordonné un nouveau procès.
Jeudi, un juge l'a condamné à 5 années de prison, selon un responsable du tribunal qui le rejugeait.
L'ex-chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, qui avait destitué et fait arrêter M. Morsi, a été élu président en mai 2014. Le nouveau régime est accusé par les organisations internationales de défense des droits de l'Homme d'être plus répressif encore que celui de Hosni Moubarak, chassé du pouvoir en 2011 par une révolte populaire dans la lignée des printemps arabes.
M. Morsi lui-même et des responsables de son gouvernement ont été condamnés à mort en première instance et l'ONU a dénoncé en Egypte des "procès de masse expéditifs", "sans précédent dans l'Histoire récente" du monde.

Un tribunal égyptien qui le rejugeait a réduit de moitié, à cinq années de prison, la condamnation d'un officier de police impliqué dans la mort en 2014 par asphyxie de 37 détenus partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l'armée.Après que l'armée eut déchu de ses fonctions et arrêté le 3 juillet 2013 le premier chef de l'Etat élu démocratiquement en Egypte,...