Une semaine déjà que les rues de Beyrouth et du Mont-Liban sont assaillies par des effluves nauséabondes au fur et à mesure que s'y entassent poubelles et détritus depuis que la société Sukleen ne procède plus au ramassage des ordures ménagères et que les habitants bloquent la décharge de Naamé.
Le problème s'aggrave et la moite chaleur n'aide en rien : l'air de Beyrouth et des autres villes devient irrespirable. Et dans les régions pressenties pour accueillir les déchets de la capitale, les oppositions se multiplient. Face à cette crise inédite, le Conseil des ministres n'a pu jeudi apporter aucune solution viable.
Vendredi en début de soirée, dans plusieurs rues de la capitale, des jeunes ont mis le feu dans les bennes débordantes de détritus et les ont déplacées au milieu de la route. Ras-le-bol d'une situation sanitaire catastrophique ? Volonté de faire pression sur le Premier ministre Tammam Salam afin qu'il jette l'éponge ? Les motivations de ces jeunes ne sont pas claires. Une chose est certaine : de la rue commerçante Béchara el-Khoury au quartier résidentiel d'Achrafieh, la puanteur est étouffante et la circulation a été bloquée jusqu'à ce que des unités de la Défense civile et des agents des Forces de sécurité reprennent la situation en main.
Les photos de Rania Raad Tawk
Lire aussi
Comment, en pleine crise, réduire le volume des ordures chez soi
Plus les ordures s'empilent, plus les solutions à la crise s'éloignent
Le problème s'aggrave et la moite chaleur n'aide en rien : l'air de Beyrouth...
commentaires (2)
Il est ou le chameau qui va dire que c est la faute au 3adou al israili??
IMB a SPO
21 h 34, le 24 juillet 2015