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À La Une - Liban

Après l'assassinat de Georges Rif, appels pour que la justice soit rendue

Le bureau du conseiller juridique d'Antoun Sehnaoui affirme qu'il n'existe aucun lien entre l'homme d'affaires et le drame.

Des membres de la famille de Georges Rif pendant ses funérailles en l'église Mar Mitr, à Achrafieh. Photo An-Nahar

Le monde politique continuait samedi de réagir à la mort de Georges Rif, qui a succombé jeudi soir à ses blessures après avoir été agressé, mercredi, de plusieurs coups de couteau dans le quartier de Gemmayzé, à Beyrouth, en raison d'une "priorité de passage" .

"La justice doit être rendue", a ainsi déclaré le député d'Achrafieh et ministre du Tourisme Michel Pharaon. "Ce crime odieux nous a tous bouleversés," a-t-il ajouté, en présentant ses condoléances à la famille de la victime, espérant que l'affaire ne soit pas politisée.

Vendredi, le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, avait dénoncé l'agression, qualifiant ce meurtre de "plus barbare que le barbarisme, plus horrible que l'horreur". "J'ai vu le crime à la télévision et je suis surpris du fait qu'aucun des témoins de la scène n'ait agi pour arrêter le monstre", a dénoncé M. Aoun. Selon lui, l'agresseur est un "tueur professionnel protégé par des personnes connues mais nous ne voulons pas les nommer avant la fin de l'enquête". Le CPL a indiqué que M. Rif était membre du courant. Plusieurs personnalités du CPL ont assisté aux funérailles de la victime hier.

Les services de renseignements de l'armée ont réussi à identifier l'agresseur, après avoir visionné les films des caméras de surveillance placées dans la région. Ce dernier, Tarek Samir Yatim, a été arrêté jeudi et soumis à un interrogatoire. Plusieurs médias ont indiqué que Tarek Samir Yatim avait été impliqué dans plusieurs incidents violents par le passé.

 

(Lire aussi : Georges Rif, supplicié en pleine rue devant son épouse pour un droit de passage)

 

Mise au point d'Antoun Sehnaoui

Depuis jeudi, les réseaux sociaux libanais fourmillaient de rumeurs selon lesquelles l'assassin serait un garde du corps du président-directeur général de la SGBL, Antoun Sehanoui. Vendredi soir, le bureau du conseiller juridique de ce dernier a publié un communiqué dans lequel il affirme qu'il n'existe aucun lien entre M. Sehnaoui et cette affaire.

"Certaines mauvaises langues, connues pour leur mauvaise foi, ont intentionnellement mêlé Antoun Sehnaoui à cette affaire, en utilisant certains médias et des réseaux sociaux à cet effet", peut-on lire dans le communiqué. "M. Sehnaoui condamne formellement ce crime odieux et exprime sa pleine sympathie avec la famille, les parents et les amis de la victime", est-il encore écrit. L'homme d'affaires réclame que "l'auteur des faits soit traduit devant la justice" et condamné "aux peines les plus lourdes".

"Lier le nom d'Antoun Sehnaoui à cette affaire, un incident isolé qui s'est soldé par un crime odieux, relève de la calomnie et jette sur lui un discrédit inacceptable et irresponsable", indique le bureau du conseiller juridique. "Chaque mention de son nom dans ce dossier fera l'objet de poursuites devant les tribunaux afin de mettre un terme aux mensonges, au chantage et à toute tentative de modifier la véracité des faits", conclut le communiqué.

Vendredi soir, les proches de la victime, qui était marié et âgé d'une quarantaine d'années, ont organisé une marche en direction du lieu du crime.

Le drame est lié à un accrochage sur la route, lié à une priorité de passage, mercredi. Sur la route de l'aéroport, une Kia à bord de laquelle se trouvait Lina Hassan Haïdar et Tarek Yatim avait tenté de doubler de manière agressive le véhicule du Georges Rif, qui se trouvait avec son épouse. S'en était suivie une course poursuite, qui s'était achevée dans une impasse à Gemmayzé. C'est là que Tarek Yatim avait violemment agressé, à coups de couteau, Georges Rif, sous l'oeil de témoins et d'une caméra de surveillance.

 

 

 

 

Le monde politique continuait samedi de réagir à la mort de Georges Rif, qui a succombé jeudi soir à ses blessures après avoir été agressé, mercredi, de plusieurs coups de couteau dans le quartier de Gemmayzé, à Beyrouth, en raison d'une "priorité de passage" .
"La justice doit être rendue", a ainsi déclaré le député d'Achrafieh et ministre du Tourisme Michel Pharaon. "Ce crime...

commentaires (4)

MALHEUREUSEMENT IL Y A BEAUCOUP TROP DES CHABBIHAS AU LIBAN. DÉS QU'ILS SONT DERRIÈRE LE VOLANT, ILS FONCENT ET DOUBLENT TOUT LE MONDE DANGEREUSEMENT. DANS CES CAS LÀ, MON CONSEIL C'EST DE GARDER LES NERTS CALME ET SURTOUT LA PERSONNE QUI SE TROUVE À CÔTÉ DU CHAUFFEUR SON RÔLE EST CAPITAL. ELLE DOIT CALMER LE MARIE LE FRÈRE OU L'AMI QUI CONDUIT AU LIEU DE L'EXITER ET LE POUSSER À JOUER LES HÉROS.

Gebran Eid

13 h 21, le 19 juillet 2015

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Commentaires (4)

  • MALHEUREUSEMENT IL Y A BEAUCOUP TROP DES CHABBIHAS AU LIBAN. DÉS QU'ILS SONT DERRIÈRE LE VOLANT, ILS FONCENT ET DOUBLENT TOUT LE MONDE DANGEREUSEMENT. DANS CES CAS LÀ, MON CONSEIL C'EST DE GARDER LES NERTS CALME ET SURTOUT LA PERSONNE QUI SE TROUVE À CÔTÉ DU CHAUFFEUR SON RÔLE EST CAPITAL. ELLE DOIT CALMER LE MARIE LE FRÈRE OU L'AMI QUI CONDUIT AU LIEU DE L'EXITER ET LE POUSSER À JOUER LES HÉROS.

    Gebran Eid

    13 h 21, le 19 juillet 2015

  • A quoi d'autre devait-on s'attendre, de "gens" vivants depuis des siècles au sein d'un milieu sauvage....

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    17 h 46, le 18 juillet 2015

  • IL SEMBLE QU'IL S'AGIT D'UN RÉCIDIVISTE AU DOSSIER BIEN CHARGÉ... ATTENDONS LE VERDICT QUI NE DEVRAIT POINT ÊTRE QUE LA PUNITION EXTRÊME !

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 17, le 18 juillet 2015

  • Comment se fait-il que le tueur, un récidiviste d'actes violents n'ait pas été appréhendé auparavant ? Selon son fils, le meurtrier avait frappé un instituteur de l'école Zahrat el Ahsan et blessé une autre personne en lui coupant l'oreille. L'enquête devra expliquer pourquoi l'auteur du crime n'a pas été inculpé pour coups et blessures? On ne laisse pas des personnes enragées impunies surtout lorsqu'elles ont récidivé.

    Dounia Mansour Abdelnour

    17 h 03, le 18 juillet 2015

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