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Culture - Portrait

Mais qui est donc « Lady Sylva » ?

Après vingt-cinq ans de carrière et des tournées mondiales, Sylva Balassanian, devenue membre des Artistes pour la paix, revient au Liban avec un concert créé par elle et intitulé « Lady Sylva ». Au Monnot le vendredi 10 et le samedi 11 juillet.

Sylva Balassanian, une voix qui titille les harmonies libanaises, françaises et arméniennes.

Née au Liban et arménienne d'origine, la jeune Sylva Balassanian ne reniera jamais ses racines en quittant le pays du Cèdre pour aller poursuivre ses études à Paris. Pour la chanteuse, chaque étape de sa vie a été un renouveau, un enrichissement et de nouvelles découvertes avec, néanmoins, quelques larmes versées. « Quitter adolescente le cocon de Beyrouth pour me retrouver à Paris parmi ces grands artistes et faire en même temps des études sérieuses à l'École normale de musique de Paris n'était pas chose aisée. » Ce Beyrouth qui avait en quelque sorte lancé sa carrière, puisqu'elle avait fait partie de l'émission Toute la ville chante, émission megabranchée à l'époque et qui témoignait de l'âge d'or du Liban. C'est que la jeune Sylva Balassanian se distingue très tôt pour son talent au piano et pour le chant.

Mariage de sonorités
Très vite, elle accompagnera les plus grands noms de la chanson comme Gilbert Bécaud, Charles Aznavour, Georges Moustaki, Jean Ferrat ou Claude Léveillée, lors de leurs tournées au Liban, mais aussi aux quatre coins du monde, et participera au Festival international de la chanson de Sopot. Et pourtant, elle n'était encore qu'une adolescente « retroussant ma jupe mini pour aller rejoindre les conférences de presse », dit-elle en rigolant.
Un premier prix d'interprétation à l'École normale de musique de Paris la confirme, mais dans un registre classique, qu'elle ne tardera pas à modifier au cours des années. Brisant les chaînes du classicisme, elle crée ainsi un répertoire empreint de tradition et d'originalité, où se marient en toute harmonie les sonorités de l'Orient et de l'Occident. En intégrant à ses compositions des instruments aussi variés que le piano, le oud, le saxophone, les flûtes, les percussions et en les mêlant à sa voix pénétrante, Sylva Balassanian touche toutes les sensibilités.
Aujourd'hui auteure-compositrice, la chanteuse avoue avoir pour tout refuge et tout pays sa musique où elle allie émotion et liberté d'expression dans une recherche constante pour la qualité et la précision.
Suite au grand succès critique de son premier album de début Souffles d'Orient – nominé à l'Adisq dans la catégorie Musiques du monde – un nouveau projet se profilera, « un projet encore plus mature et plus... moi-même », avoue-t-elle. Lancé au Théâtre d'Outremont en mai 2015, Lady Sylva, qui sera présenté au Liban, est un voyage de 90 minutes entre les harmonies arméniennes, libanaises et françaises. Un concert qui renoue cette chanteuse avec ses racines et avec son public qu'elle aime tant.

C.K.

Née au Liban et arménienne d'origine, la jeune Sylva Balassanian ne reniera jamais ses racines en quittant le pays du Cèdre pour aller poursuivre ses études à Paris. Pour la chanteuse, chaque étape de sa vie a été un renouveau, un enrichissement et de nouvelles découvertes avec, néanmoins, quelques larmes versées. « Quitter adolescente le cocon de Beyrouth pour me retrouver à Paris...

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