Le député Ibrahim Kanaan explicitant la position du CPL.
« La non-inclusion des nominations sécuritaires à l'ordre du jour de la prochaine séance du Conseil des ministres est une violation de la loi et de la Constitution », a déclaré hier le député Ibrahim Kanaan à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc du Changement et de la Réforme.
Le député a toutefois affirmé que les ministres aounistes assisteront à la séance ministérielle prévue demain, jeudi, indiquant qu'ils useront de leur droit à la discussion, et ils n'examineront aucun point si celui des nominations sécuritaires ne figure pas en tête de l'ordre du jour de la séance.
Le Courant patriotique libre s'est par ailleurs attardé sur la tournée effectuée par Ibrahim Kanaan auprès de partis chrétiens pour discuter de la proposition du chef du CPL, Michel Aoun, d'organiser un sondage d'opinion en préalable à l'élection présidentielle. Selon M. Kanaan, « les Forces libanaises et les Marada sont d'accord sur le principe d'effectuer le sondage, sous réserve de quelques observations, alors que les Kataëb y sont opposés ». Dans ce cadre, M. Kanaan a appelé tous les partis à « se montrer réceptifs à l'idée du sondage, s'agissant d'un acte démocratique et d'un précédent positif, à l'ombre de l'accumulation des violations au niveau du vivre-ensemble ».
Par ailleurs, le bloc aouniste a appelé à « faire face à la question du terrorisme », demandant au gouvernement « quelles mesures il a pris pour libérer la région de Ersal des groupes armés ».
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