Une rencontre de solidarité avec le journaliste Samir Kassab, kidnappé en Syrie depuis presque deux ans, a été organisée hier par la municipalité de Hardine, dans le caza du Batroun, en présence notamment du ministre des Télécommunications, Bouros Harb, et des membres de la famille de l'otage. Étaient également présents les représentants de plusieurs formations politiques, telles que le Courant patriotique libre, les Kataëb, les Forces libanaises et le courant du Futur.
Prenant la parole, le directeur exécutif du Club de la presse, Youssef Hoayek, a annoncé d'emblée la « solidarité totale des personnes présentes avec Samir Kassab ». « Quel est la différence entre ceux qui ont kidnappé Samir Kassab et ceux qui ont pris en otage le Liban ? Croyez-vous qu'il y a une différence quelconque ? » a-t-il demandé.
« À l'époque où éclatent les révolutions et les mouvements de libération et de rébellion contre le despotisme et la dictature des régimes en place pour réclamer plus de démocratie, deux organisations – l'État islamique et le Front al-Nosra qui appartiennent à la poubelle de l'histoire – viennent nous surprendre par les crimes et la terreur qu'ils commettent, dont le kidnapping au nom de l'islam », a-t-il dit. « Nous, journalistes et photographes, sommes porteurs d'un message de civilisation, d'un message de justice », a poursuivi M. Hoayek, dénonçant les tentatives des ravisseurs de « museler » tout journaliste, photographe ou caméraman qui cherche à montrer « leurs atrocités et la laideur de leurs crimes ».
À son tour, le représentant du Courant patriotique libre a donné lecture de l'allocution du ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, rappelant que ce dernier n'a pas manqué une seule occasion pour évoquer le cas de Samir Kassab. « Il a œuvré en silence pour résoudre cette affaire, le silence étant important vu l'identité des ravisseurs », a-t-il dit.
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