Mikati reproche au Futur de fabriquer des accusations

Le bureau de l'ancien Premier ministre Nagib Mikati a accusé hier dans un communiqué les médias du courant du Futur « de mener une campagne pour jeter de la poudre aux yeux » en ce qui concerne la crise résultant de la diffusion de vidéos de torture de détenus islamistes dans la prison de Roumieh. « Le bloc du Futur a toujours excellé dans l'art de l'exploitation politique. Il n'a jamais cessé de fabriquer des accusations de toutes pièces et des diffamations », a déploré M. Mikati, dénonçant les termes employés par certains médias qui ont qualifié les détenus islamistes de « legs » du gouvernement qu'il dirigeait. « Les déclarations de M. Mikati appelant les responsables à assumer leurs responsabilités ont fortement dérangé les " futuristes ", qui niaient il y a deux mois qu'une telle situation puisse exister à Roumieh », ajoute le texte.
« Le dossier des détenus islamistes n'est pas un legs du gouvernement Mikati, il a été ouvert lors des incidents de Denniyé en l'an 2000 et ceux du camp de Nahr el-Bared en 2007, lorsque le bloc du Futur était au pouvoir. Le gouvernement Mikati, en dépit de la situation difficile par laquelle il est passé, a achevé la construction du bâtiment regroupant les détenus dont les procès sont en cours dans la prison de Roumieh », ajoute le communiqué.