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Liban

Harb : Aujourd’hui, Aoun ne représente pas plus de 30 % des chrétiens

Le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, a de nouveau accusé le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, de « pratiquer un chantage politique » et de pousser le gouvernement « à violer la Constitution, pour qu'il soit à sa merci ».
M. Harb, qui s'exprimait dans le cadre d'une interview à la Voix du Liban, faisait ainsi allusion au dossier des nominations sécuritaires. Rappelant que le départ à la retraite du commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, avait été retardé « une première fois, par un ministre de la Défense du 8 Mars, Fayez Ghosn, sans que le général Aoun ne s'y oppose », il a jugé absurde de nommer actuellement un remplaçant au général Kahwagi, alors que son mandat expire en septembre prochain. « Si le pays est toujours sans président, nous nous opposerons à la nomination d'un nouveau commandant de l'armée, sachant que je suis favorable à la désignation du général Chamel Roukoz (gendre de Michel Aoun) à ce poste », a-t-il insisté.
Et de poursuivre : « La différence entre le général Aoun et nous est que nous, nous connaissons nos limites, contrairement à lui. Ce qu'il réclame sous prétexte de vouloir restituer aux chrétiens leurs droits est une atteinte aux droits des chrétiens parce qu'il n'est pas possible de nommer un chef des forces régulières en l'absence d'un président. »
« Il est certain que Michel Aoun représente une partie des chrétiens, mais il ne les représente pas tous. ( ...) Il en représentait 70 % en 2005 et n'en représente pas plus de 30 % aujourd'hui. Il faut que chacun connaisse son poids et qu'il se comporte sur cette base. Celui qui se voit plus grand que le pays a certainement un problème de vision », a asséné le ministre, estimant que le chef du CPL « a le droit de présenter sa candidature à la tête de l'État, mais n'a pas le droit de s'imposer ou de bloquer la Constitution et d'empêcher l'élection d'un président, surtout que la région est en ébullition ».

Le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, a de nouveau accusé le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, de « pratiquer un chantage politique » et de pousser le gouvernement « à violer la Constitution, pour qu'il soit à sa merci ».M. Harb, qui s'exprimait dans le cadre d'une interview à la Voix du Liban, faisait ainsi allusion au dossier des nominations...

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