Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a plaidé hier en faveur du projet de loi sur la récupération de la nationalité libanaise par les émigrés. « Ce projet est aujourd'hui absolument prioritaire », a-t-il affirmé au cours d'une tournée qu'il a effectuée dans les villages chrétiens de la région de Denniyé.
Dans son discours, M. Bassil a affirmé en substance qu'à l'heure où le danger de l'implantation des Palestiniens se précise et où les puissances européennes demandent au Liban de respecter les droits des réfugiés syriens sur son territoire et d'y songer comme à une présence de longue durée, il n'est pas logique de refuser aux Libanais de la diaspora une loi leur permettant de recouvrer leur nationalité, « soit en vertu d'une loi sur la naturalisation comme cela s'est passé en 1995, soit à travers des mesures et formalités provisoires qui les préparent à recevoir ce droit civique ». Sinon, c'est comme si l'on cherchait à substituer une population par une autre, a-t-il ajouté.
« Je ne crois pas qu'il existe en ce moment projet de loi plus urgent et plus pressant que celui-là », a affirmé M. Bassil, en assurant que même si dans certains cercles politiques on affirme que ce projet de loi est à l'avantage des chrétiens, en réalité, tous les Libanais en bénéficieront.
« Nous ne nous laisserons pas entraîner dans la surenchère, a conclu le ministre. Nous sommes persuadés qu'il faut légiférer dans un climat de consensus. Nous ne légiférons contre personne, ni aux dépens de personne. Cette loi profite à tous les Libanais (...) Notre culture est contraire à la pensée takfiriste. Je n'ai pas peur de cette culture, mais j'ai peur de la culture de l'exclusion politique. On cherche à nous déraciner de notre patrie et à nous substituer d'autres populations. »
Le commandement de l'armée
Par ailleurs, M. Bassil a défendu le principe d'une transition « constitutionnelle et légale » au sommet de l'institution militaire. Ce faisant, il réitérait les thèses du Courant patriotique libre, qui s'oppose à la prorogation du mandat du commandant de l'armée, le général Jean Kahwagi, sachant que ce mandat expire le 23 septembre prochain.
En réalité, le CPL refuse que cette prorogation soit décidée par le seul ministre de la Défense et souhaite que le Conseil des ministres tout entier ait voix au chapitre.
commentaires (3)
Les Beaufs du "changement" yâ ëééne, réformés simples, seront éliminés politiquement et seule une infimité surnagera tel le caporal, 1 des + notoires!", le chef bigaradier et l'Orphée du boSSfééér de sa campagne "honnête" montagnarde. Il voudra caporaliser le 14 Mars mais sera déçu, car l’orange-amère sera poussée vers la procession de rue. Il suffit de dire que le bigaradisme est à sa tête, pour savoir qu’elle sera vaincue car ce n’est qu’une caricature ridicule d’une real "réforme" ! Cette Mascarade sera éclipsée par son récit pathétique fait par Nämttallâh, un "grand" qu'improvisa le "stratège" beauf boutronais ! On a besoin d’un "grand homme?" et, ne le trouvant pas, il le dénicha dans le Késsérwèèène. Le boutre oranginé boSSféràRienique, réparera sa coque grâce au flouze du précité. Boutre éventré, gravant sa trace sur les sables fangeux de son parcours politique par sa bataille indicible contre surtout les éhhh Sunnites Cédraies, espérant avec ses boSSfééérs orangés niais continuer sa comédie inénarrable jouée avec ses épigones puînés. Mais ce sera leur bérézina à eux : ce ne sera + le 14 Mars Sain qui sera vaincu, mais bien eux les Malsains pressés car Per(s)cés qui seront défaits ! La Saine Syrie sera leur tragédie, spectacle lamentable entre ces débiteurs éternels et leurs créanciers de toujours : Ils vont croire avec le fakkîh puéril avoir vaincu, se croyant tout-puissants et insisteront, les pâmés, pour montrer ce qu'il en reste : ils seront écartés !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
16 h 46, le 11 mai 2015