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À La Une - Syrie

Rustom Ghazalé est décédé, confirme une source proche de sa famille

L'ancien chef des services de renseignements syriens au Liban sera enterré samedi à Damas.

L'ancien chef des services de renseignements syriens au Liban, Rustom Ghazalé, est décédé rapportent vendredi plusieurs médias locaux, dont la chaîne de télévision al-Mayadeen. Photo d'archives AFP.

L'ancien chef des services de renseignements syriens au Liban, qui était un des hommes forts du régime de Bachar el-Assad, Rustom Ghazalé, est décédé vendredi, plus d'un mois après son hospitalisation à Damas, a affirmé à l'AFP une source proche de sa famille. Une information qu'avaient rapporté plus tôt dans la journée plusieurs médias locaux ainsi que la chaîne de télévision panarabe, al-Mayadeen (proche du Hezbollah et du régime syrien).

M. Ghazalé, qui avait été hospitalisé début mars, "est décédé aujourd'hui à 07h00 du matin dans un hôpital de Damas et sera enterré demain (samedi) dans la capitale syrienne", a indiqué la source sous couvert d'anonymat.

Les causes précises de l’hospitalisation de M. Ghazalé, qui souffrait d'hypertension artérielle, n'ont jamais été éclaircies et des informations contradictoires circulaient le mois dernier sur son sort.

Alors que le quotidien saoudien Al-Sharq al-Awsat rapportait des informations faisant état de la mort de Ghazalé, qui occupait le poste de chef du renseignement politique en Syrie, une source de sécurité haut placée à Damas avait annoncé à l'AFP son limogeage, ajoutant qu'il était dans un "état critique". "Le chef du renseignement politique, Rustom Ghazalé, et le chef du renseignement militaire, Rafic Chéhadé, ont été remerciés de leurs fonctions par le président Assad après une violente querelle entre les deux hommes", avait indiqué cette source sous couvert d'anonymat.

La santé du général Ghazalé s'était nettement détériorée après la violente dispute qui avait "dégénéré", avait précisé la source, ajoutant que l'ex-homme fort de la tutelle syrienne au Liban se trouvait "dans un état critique" dans un hôpital de Damas.

 

(Pour mémoire : « Rustom Ghazalé a soutiré plus de 10 millions de dollars à Rafic Hariri... »)

 

En juillet 2012, un an après le début de la révolution syrienne, Ghazalé avait été nommé par Bachar el-Assad à la tête de la sécurité politique en Syrie.

En mai dernier, l'on pouvait lire sur un blog tenu par Jean-Philippe Lebel et hébergé par le site Mediapart, que des divergences seraient apparues entre, d'une part, le clan Ghazalé, un sunnite baassiste nationaliste partisan de l'unité de la Syrie et opposé à la mainmise de l'Iran et du Hezbollah sur le pays, et de l'autre, celui de Bachar el-Assad, dont la survie au pouvoir repose désormais sur le soutien militaire que lui fournit l'axe chiite. L'auteur du blog, citant des sources de services de renseignements syriens, affirmait que le chef des renseignements militaires syriens avait invité Rustom Ghazalé à une réunion sécuritaire. À son arrivée, les gardes du corps de ce dernier avaient été désarmés, et lui ligoté, torturé et laissé entre la vie et la mort devant l'hôpital al-Shami de Damas, selon les mêmes sources.

Une équipe de médecins libanais s'était ensuite rendue à son chevet, pouvait-on lire sur le blog. Quatre de ces médecins -un neurologue, un pneumologue, un cardiologue et un urgentiste- travaillent à l'Hôtel-Dieu, et trois autres -un psychiatre, un neurologue et un autre cardiologue- qui les auraient rejoints par la suite, seraient affectés à d'autres hôpitaux. Le blog précisait en outre que trois des médecins de l'Hôtel-Dieu seraient "proches du chef du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun". 

Interrogé par L'Orient-Le Jour, l'un des sept médecins s'était contenté de répondre en ces termes : "L'obligation de soins est indispensable, quel que soit le patient en question. Il n'y a qu'à demander à l'ordre des médecins son avis."

 

Pour mémoire
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L'ancien chef des services de renseignements syriens au Liban, qui était un des hommes forts du régime de Bachar el-Assad, Rustom Ghazalé, est décédé vendredi, plus d'un mois après son hospitalisation à Damas, a affirmé à l'AFP une source proche de sa famille. Une information qu'avaient rapporté plus tôt dans la journée plusieurs médias locaux ainsi que la chaîne de télévision...

commentaires (9)

Khâïïï ! Qu'il aille à J'hannammm et au Diable !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

07 h 46, le 25 avril 2015

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Commentaires (9)

  • Khâïïï ! Qu'il aille à J'hannammm et au Diable !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    07 h 46, le 25 avril 2015

  • Qui va l accompagner?

    CBG

    01 h 20, le 25 avril 2015

  • oh que c triste...il va tellement nous manquer ce brave homme .....mais rassurer vous peuple du Liban...il va aller droit au paradis retrouver ses 30 vierges...par contre je ne sais pas s'il va bien profiter...il semble qu'il est bien amoche par la belle raclee qu'il a recu avant son depart...khaiiii...

    Houri Ziad

    19 h 01, le 24 avril 2015

  • Encore une crapule qui échappe au TPI...(Tribunal Pénal international).

    M.V.

    18 h 16, le 24 avril 2015

  • Qui vit par l’épée périra par l’épée

    Geha bel Day3a

    17 h 08, le 24 avril 2015

  • Une grande perte pour l'humanité. Carlos Achkar

    Achkar Carlos

    16 h 35, le 24 avril 2015

  • Bon débarras....Who's next ? La liste est longue....ici et chez les voisins.

    Tabet Karim

    15 h 19, le 24 avril 2015

  • Et qu il profite de ses millions maintenant......

    leylaricha

    15 h 04, le 24 avril 2015

  • Tout chef des services de renseignements surtout comme Ghazalé finit mal sa vie .

    Sabbagha Antoine

    14 h 19, le 24 avril 2015

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