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Économie - Marché de l’immobilier

A Beyrouth, la course aux étages marque une pause

À ce jour, trente-sept immeubles résidentiels de plus de 20 étages sont en construction dans le périmètre de la municipalité de Beyrouth.
La capitale compte incontestablement de plus en plus d'immeubles élevés. Seuls deux d'entre eux, Sama Beirut à Sodeco et Skygate à Sassine, dépassent les 40 étages.
Ces derniers ne sont pourtant pas récents puisqu'ils sont sur le marché depuis 2009.
On pensait que le record de Sama Beirut avec 51 étages allait vite être battu et qu'un promoteur allait s'empresser de faire mieux. Rien n'est venu. Aucun projet n'a été lancé dans la course au record.
Beyrouth ne fait pas le poids face à la folie des gratte-ciel dans les grandes villes du Golfe. Burj al-Khalifa à Dubaï culmine à 828 mètres et Kingdom Tower à Djeddah devrait dépasser les 1 000 mètres d'ici à 2019.
L'explication est toute simple. La stagnation du marché immobilier à Beyrouth a totalement refroidi les ardeurs des promoteurs.
Très chères à construire et à entretenir, les tours ne sont rentables que dans un contexte économique favorable. Ce qui n'est plus le cas actuellement.
Lancés à une période où la dynamique du marché était positive, les projets Sama Beirut et Skygate ont vendu plusieurs appartements. Mais il leur reste encore de nombreux étages disponibles et la fin des travaux approche. Pourtant, les surfaces initiales ont été réduites pour minimiser le prix total et certains étages ont été modifiés en bureaux. Par exemple, Skygate peine à vendre au-delà du 30e étage où les prix affichés commencent à 9 800 dollars le m2.
Dans ce contexte, il est logique que les promoteurs s'interrogent sur la rentabilité de tels investissements. Quelques projets ont même été mis en attente. Par exemple, au centre-ville, The Landmark, place Riad Solh (42 étages), et Pinwheel, au nord de la rue Allenby (66 étages), ont été suspendus jusqu'à nouvel ordre.
Malgré la timidité légitime des investisseurs, le démarrage en 2014 du complexe Forty Four (avec 44 étages) à Sin el-Fil/Saloumé est un défi. Les promoteurs font le pari de construire un gratte-ciel avec de petites superficies (de 130 a 170 m2) pour la classe moyenne. Si les vues dégagées sont garanties et les prix attractifs, il reste à voir si la demande va suivre.
Les trois tours les plus hautes du Grand Beyrouth :
Sama Beirut – Sodeco – avenue Élias Sarkis – 51 étages – 6 000 dollars par m2 (à partir du 14e étage)
Forty Four – Sin el-Fil/Saloumé – 44 étages – 2 500 dollars par m2 (à partir du 14e étage)
Skygate – Sassine – rue Georges Haïmari – 42 étages – 6 000 dollars par m2 (à partir du 1er étage).

En coopération avec : RAMCO
Tél.: 01-349910
www.ramcolb.com

À ce jour, trente-sept immeubles résidentiels de plus de 20 étages sont en construction dans le périmètre de la municipalité de Beyrouth.La capitale compte incontestablement de plus en plus d'immeubles élevés. Seuls deux d'entre eux, Sama Beirut à Sodeco et Skygate à Sassine, dépassent les 40 étages.Ces derniers ne sont pourtant pas récents puisqu'ils sont sur le marché depuis...
commentaires (2)

LA GUERRE DES ÉTAGES... VA RÉSULTER POUR LES BANQUES EMBARQUÉES DANS CE COMBAT... EN RAVAGES !!!

LA LIBRE EXPRESSION

18 h 21, le 24 février 2015

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Commentaires (2)

  • LA GUERRE DES ÉTAGES... VA RÉSULTER POUR LES BANQUES EMBARQUÉES DANS CE COMBAT... EN RAVAGES !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 21, le 24 février 2015

  • Pourquoi viser si haut, ce n'est pas joli;, côté incendie, c'est assez risqué et puis dans un pays comme le Liban, tant que l'électricité n'est pas fournie sans rique de coupure 24h/24, à quoi bon risquer de monter 50 étages à pied????

    NAUFAL SORAYA

    15 h 23, le 24 février 2015

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