Au Festival al-Bustan, une pluie d'étoiles pour musique inspirée

Une fois de plus, c'est bien parti ! Pour le XXIIe Festival d'al-Bustan, l'inspiration a le vent en poupe. Le temps glacial n'a pas découragé un public nombreux venu applaudir en soirée inaugurale un bouquet d'artistes de premier plan sur scène. Sous les feux de la rampe, l'Orchestre philharmonique libanais dirigé par maestro Gianluca Marciano, un ami et officiant déjà de longue date des soirées musicales à Beit-Mery. Pour lui donner la réplique, le piano d'Oliver Poole, le violon d'Anna Tifu, le violoncelle de Lizi Ramishvilli et le saxophone de Nikita Zimin. À flots, la musique a coulé tel un vin enivrant sur les auditeurs, faisant résonner d'admirables pages de Beethoven, Saint-Saens, Sarasate et Bizet. Une pluie d'étoiles, avec un tonnerre et des trombes d'applaudissements, pour une musique bien inspirée, thème même de ces cinq semaines dédiées à un Apollon juché sur un promontoire avec vue sur Beyrouth entre large et colliers de lumière...

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