Contacts tous azimuts pour maintenir le calme au Liban-Sud, affirme l’Onu

De nombreux contacts sont en cours afin de restaurer le calme au Liban-Sud. « Pour maintenir le calme au sud du Liban, des contacts ont eu lieu entre la Finul et l'armée de défense israélienne », a indiqué hier le porte-parole de l'Onu, Stéphane Dujarric, lors d'un point de presse tenu au Palais de Verre, à New York.
Il a affirmé qu'à ce sujet, « le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a eu un entretien (au téléphone) avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour discuter de la situation au Moyen-Orient, et évidemment du sud du Liban ».
Le porte-parole de l'Onu a, par ailleurs, souligné que la coordinatrice spéciale de l'Onu au Liban, Sigrid Kaag, a eu « un certain nombre de contacts au Liban et en dehors du Liban pour assurer le retour au calme au sud du Liban ».
M. Dujarric a aussi indiqué que les Nations unies poursuivent « les investigations sur les circonstances exactes de la mort du Casque bleu espagnol dans l'exercice de ses fonctions, selon les procédures ». Ce soldat avait trouvé la mort lors de l'attaque du Hezbollah contre l'armée israélienne et la riposte de cette dernière au Liban-Sud, le long de la ligne bleue.
À Jérusalem, le bureau du Premier ministre israélien a indiqué, selon l'AFP, que M. Netanyahu a critiqué l'action des Casques bleus de l'Onu déployés dans le sud du Liban lors de son entretien téléphonique avec le secrétaire général de l'Onu.
Il a souligné que les « soldats de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) ne rendent pas compte du trafic d'armes dans le sud du Liban » dans leurs rapports. Pour lui, la Finul, chargée de surveiller la frontière israélo-libanaise, n'applique donc pas la résolution 1701 du Conseil de sécurité, adoptée à la suite de la guerre menée par Israël contre le Hezbollah libanais en 2006.
Deux soldats israéliens ont été tués et sept blessés mercredi dernier par des tirs du Hezbollah dans le secteur occupé des fermes de Chebaa.
Israël n'a pas officiellement reconnu être responsable de la mort du Casque bleu espagnol. L'Espagne avait affirmé dès la semaine dernière qu'il avait été tué par des tirs israéliens.
« Le Premier ministre a exprimé ses regrets pour la mort du soldat espagnol et a convenu de mener une enquête commune avec le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy », précise le communiqué.
Benjamin Netanyahu a également réaffirmé que « la communauté internationale doit pointer un doigt accusateur vers l'Iran qui est derrière l'attaque à notre frontière nord et qui tente d'établir un front terroriste contre Israël sur le plateau du Golan », poursuit le communiqué.