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Moyen Orient et Monde - Drame d’AirAsia

« Je t’aime depuis 38 000 pieds... »

Les équipes de recherche attendent une accalmie de la météo pour inspecter les fonds sous-marins.

Les cercueils contenant les restes de passagers récupérés en mer ont été envoyés à Surabaya, d’où l’avion d’AirAsia avait décollé. Darren Whiteside/Reuters

Les équipes recherchant l'épave de l'avion
d'AirAsia qui s'est abîmé en mer de Java, en Indonésie, espéraient des « avancées importantes » hier, avec la participation d'enquêteurs français. Mais le mauvais temps gênait toujours les opérations.
« Nous attendons des éclaircies pour pouvoir nous approcher de la zone. Hier, nous n'avons pas réussi à récupérer un corps à cause des vagues. À certains moments, nous pouvions l'apercevoir, à d'autres non », a par ailleurs expliqué un pilote d'hélicoptère. Il faut savoir que les enquêteurs français du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) pour la sécurité de l'aviation civile sont équipés d'hydrophones pour détecter des signaux permettant de retrouver les boîtes noires de l'Airbus A320-200, mais n'ont cependant pas pu être utilisés hier en raison de la violence des vagues. Des enquêteurs venus de Singapour participent également aux investigations. Au total, 29 bateaux et 17 avions participent aux recherches, a souligné hier le directeur des opérations de recherches et de secours, Bambang Soelistyo, évoquant « deux tâches prioritaires ». La première « consiste à localiser la plus grande partie de l'avion. La seconde tâche, c'est de trouver l'emplacement de boîtes noires, ou enregistreurs de vol ».
Par ailleurs, selon un autre responsable des recherches, S.B. Supriyadi, « les corps et débris repêchés jusqu'ici ont été retrouvés dans une zone relativement petite, ce qui semble indiquer que le fuselage n'est probablement pas loin ». Mais une autre structure en métal découverte dans la zone s'est révélée être une fausse piste, a-t-il ajouté, précisant qu'elle provenait peut-être d'un bateau qui a coulé en mer de Java. Car des dizaines d'épaves de bateaux, à la fois modernes et datant de la Seconde Guerre mondiale, gisent au fond de la mer de Java, qui fut le théâtre d'une des principales batailles de la campagne du Pacifique, lors de l'invasion de la marine japonaise qui infligea une défaite aux marines alliées au début des années 1940. D'autre part, des experts estiment que le pilote de l'avion
d'AirAsia (vol QZ8501) pourrait avoir réussi un amerrissage d'urgence avant que l'appareil ne coule, submergé par de hautes vagues. L'épave devrait se trouver à environ 25 à 32 mètres de profondeur.
Jusqu'ici, trente corps ont été retrouvés, et deux d'entre eux étaient encore attachés par leur ceinture de sécurité à leur siège. Des plongeurs de la marine indonésienne attendent une accalmie de la météo pour descendre inspecter les fonds sous-marins. La première inhumation d'une victime du vol QZ8501 a eu lieu jeudi à Surabaya, deuxième ville d'Indonésie, d'où l'avion était parti. Un centre de crise y a été installé pour procéder à l'identification des victimes. Trois nouvelles victimes ont été identifiées hier, parmi lesquelles l'hôtesse de l'air Khairunisa Haidar Fauzi, qui avait publié sur Instagram une photo avec le message suivant pour son compagnon : « Je t'aime depuis 38 000 pieds » (11 600 mètres d'altitude). Décidément, 2014 aura été une année noire pour l'aviation civile malaisienne, avec la perte de deux avions de la compagnie nationale Malaysia Airlines (vol MH 370 et MH 17), à laquelle s'ajoute celui d'AirAsia.
(Sources : agences)

Les équipes recherchant l'épave de l'aviond'AirAsia qui s'est abîmé en mer de Java, en Indonésie, espéraient des « avancées importantes » hier, avec la participation d'enquêteurs français. Mais le mauvais temps gênait toujours les opérations.« Nous attendons des éclaircies pour pouvoir nous approcher de la zone. Hier, nous n'avons pas réussi à récupérer un corps à cause des...
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