Les averses, le shopping de Noël et Larijani paralysent Beyrouth et sa banlieue

Des embouteillages inextricables ont été signalés hier après-midi et en soirée dans la plupart des régions, en raison des pluies abondantes, du shopping de Noël et des restrictions dues aux mesures de sécurité entourant la visite de Larijani, président du Parlement iranien.

L'Agence nationale d'information (Ani, officielle) a rapporté en fin d'après-midi que toutes les entrées et sorties de Beyrouth étaient engorgées, mais plus particulièrement l'autoroute nord de la capitale. La plupart des automobilistes sont arrivés à destination dégoûtés de leurs édiles et de l'anarchie qui marque l'espace public libanais.

Le lieutenant-colonel Joseph Moussalem, chargé des relations publiques au sein des Forces de sécurité intérieure (FSI), a confirmé à la presse que les embouteillages étaient prévisibles et que les agents s'efforçaient de régler le flot des voitures. Il reste que la brigade de la circulation fait souvent preuve de rigidité durant les embouteillages et renonce à moduler le passage des voitures en fonction des besoins.

En outre, beaucoup d'agents disparaissent durant les averses, abandonnant les carrefours aux coups d'accélérateurs et de freins des automobilistes les plus impulsifs et les plus égoïstes.
Les averses torrentielles céderont la place aujourd'hui à un ciel relativement dégagé, balayé par des vents du nord qui accentuent la visibilité, mais risquent de provoquer des formations de verglas en montagne (voir par ailleurs la météo).

Fort heureusement, la baisse du prix des dérivés pétroliers se poursuit, mettant les combustibles de chauffage à la portée des petits budgets, contrairement à ce qui se passait les années précédentes, où le gouvernement se voyait contraint de subventionner le prix du fuel domestique.

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