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Liban

À Mar Mitr, une neuvième messe annuelle pour Gebran Tuéni

Une foule de personnalités réunies pour la neuvième commémoration de l’assassinat de Gebran Tuéni.

C'est par une messe présidée par le métropolite de Beyrouth pour les grecs-
orthodoxes, Mgr Élias Audi, en l'église Saint-Dimitri (Mar Mitr) à Achrafieh, que la famille Tuéni et le quotidien an-Nahar ont commémoré l'assassinat du député Gebran Tuéni, mort dans un attentat à la voiture piégée le 12 décembre 2005. Représentant le chef du législatif Nabih Berry, le député Mohammad Kabbani était présent, ainsi que le ministre Ramzi Jreige représentant le Premier ministre Tammam Salam, Mme Joyce Gemayel représentant l'ancien président Amine Gemayel, l'ancien président de la Chambre Hussein Husseini, le député Atef Majdalani représentant l'ancien Premier ministre Saad Hariri, les ministres Michel Pharaon et Boutros Harb, l'ambassadeur américain David Hale, le second conseiller près l'ambassade de France Jean-Christophe Augé représentant l'ambassadeur Patrice Paoli, ainsi que plusieurs députés, ambassadeurs et personnalités politiques.
Dans son homélie, Mgr Audi a fait l'éloge du « martyr connu pour sa loyauté au Liban ». « Au nom de tous les martyrs tombés pour que vive le Liban, au nom de tout journaliste tombé pour défendre notre saint message, nous continuerons à dire la vérité car la vérité à elle seule libère », a-t-il déclaré, assurant que « Gebran était un homme croyant et aimant ». « Il a donné tout pour dire la vérité, aussi difficile soit-elle et malgré toutes les répercussions possibles. Ce qui nous attriste aujourd'hui est bien le fait que le nombre de martyrs augmente jour après jour et que les Libanais n'ont toujours pas appris que ce qui devrait les réunir est bien leur amour pour la patrie. Pour que le sang des martyrs n'ait pas été versé en vain, il est temps que les Libanais tournent une nouvelle page et qu'ils se détachent des anciennes méthodes qui se basent sur les menaces et les accusations de traîtrise, comme Gebran le disait. Cet homme plein de vie rêvait d'un État libre, uni, indépendant, démocratique, évolué et innovateur. Ses affiliations politiques ne l'ont pas empêché de tendre la main aux autres et de les appeler au dialogue pour le Liban. »
La fille de Gebran Tuéni, Michelle, a pour sa part regretté que le Liban d'aujourd'hui ne ressemble plus à celui pour lequel son père avait donné sa vie, avec le terrorisme qui fait rage, la vacance présidentielle et la seconde prorogation du mandat du Parlement, promettant toutefois au journaliste que le Liban finira par se relever, « comme il l'a toujours fait ».

C'est par une messe présidée par le métropolite de Beyrouth pour les grecs-orthodoxes, Mgr Élias Audi, en l'église Saint-Dimitri (Mar Mitr) à Achrafieh, que la famille Tuéni et le quotidien an-Nahar ont commémoré l'assassinat du député Gebran Tuéni, mort dans un attentat à la voiture piégée le 12 décembre 2005. Représentant le chef du législatif Nabih Berry, le...

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