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À La Une - Syrie

L'EI attaque une base aérienne dans l'est de la Syrie

Les renforts kurdes irakiens relevés à Kobané

Des voitures détruites après une attaque du groupe Etat islamique contre les combattants kurdes, à côté de Mursispinar à la frontière entre la Syrie et la Turquie, le 29 novembre 2014. AFP PHOTO

Au moins 19 soldats et miliciens pro-gouvernementaux syriens ont été tués dans l'attaque par des jihadistes d'une base de l'armée de l'air, l'un des tout derniers bastions tenus par le régime de Bachar el-Assad dans l'est de la Syrie, a rapporté jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Les combattants du groupe État islamique (EI) renforcent petit à petit leur contrôle sur la province orientale de Deir el-Zor, depuis le début de l'année, mais les forces du président Assad tiennent encore plusieurs points, dont la base aérienne en question.

Les jihadistes de l'EI ont lancé leur attaque mercredi soir, après avoir fait exploser une voiture piégée, pilotée par un kamikaze, contre un bâtiment voisin où des soldats gouvernementaux s'étaient massés, indique l'OSDH, qui dispose d'un réseau d'informateurs rendant compte de l'évolution du conflit syrien. Sept jihadistes ont péri dans ces combats, précise l'OSDH.

L'agence de presse officielle syrienne Sana ne fait pas état de ces affrontements. Mercredi, elle rapportait que l'armée syrienne avait infligé de lourdes pertes à l'EI dans la ville de Deir el-Zor.

 

(Lire aussi : Syrie : près de 4 ans de guerre, plus de 200 000 morts)

 

Par ailleurs, un nouveau détachement de 150 combattants kurdes venus d'Irak est entré dans la ville syrienne de Kobané, adossée à la frontière turque, a-t-on appris jeudi auprès des peshmergas. Ces troupes assurent la relève d'un premier détachement de peshmergas irakiens venus renforcer fin octobre les défenseurs kurdes de Kobané (Aïn el-Arab en langue arabe) face aux jihadistes de l'EI. "Le premier détachement a quitté Kobané et est en ce moment même en route pour l'aéroport", a dit un responsable peshmerga à l'agence Reuters. La relève, a-t-il ajouté, est arrivée tard mardi soir dans la ville.

Kobané, assiégée depuis la mi-septembre par les combattants de l'EI, est devenue le symbole de la lutte contre le groupe d'Abou Bakr al-Baghdadi.

Le renfort des peshmergas irakiens, équipés d'armes lourdes, et les frappes aériennes de la coalition mise en place par les États-Unis ont permis de stopper l'avancée des jihadistes mais n'ont pas bouleversé l'équilibre des forces en présence dans le secteur de Kobané.

 

(Lire aussi : Aide alimentaire aux réfugiés syriens : le PAM en appelle aux internautes)

 

Mercredi, la coalition conduite par les Etats-Unis a indiqué que l'EI "est en train d'être stoppée" en Irak et en Syrie. Grâce au "millier" de frappes menées depuis le mois d'août, "la dynamique de l'EI a été stoppée", a déclaré le secrétaire d'Etat américain John Kerry. "Ils ont dû changer leurs tactiques, cela contrarie leurs actions", a-t-il ajouté, après avoir réuni ses homologues d'une soixantaine de pays participant à la coalition contre ce groupe ultra-violent en Irak et en Syrie.
Dans leur déclaration finale, les participants affirment que les frappes aériennes commencent "à montrer des résultats", tout en reconnaissant qu'il faut faire plus pour tarir les revenus de l'EI, notamment pétroliers, et "endiguer le flot de combattants terroristes étrangers".


"Nous n'avons constaté aucun changement", a au contraire déclaré le président syrien Bachar el-Assad. "On ne peut pas mettre fin au terrorisme par des frappes aériennes. Des forces terrestres qui connaissent la géographie et agissent en même temps sont indispensables", a déclaré M. Assad dans une interview à l'hebdomadaire français Paris-Match.

 

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Au moins 19 soldats et miliciens pro-gouvernementaux syriens ont été tués dans l'attaque par des jihadistes d'une base de l'armée de l'air, l'un des tout derniers bastions tenus par le régime de Bachar el-Assad dans l'est de la Syrie, a rapporté jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Les combattants du groupe État islamique (EI) renforcent petit à petit leur contrôle...

commentaires (3)

S'IL S'EN EMPARE... LE MATÉRIEL PASSERA D'UN DAESCH À L'AUTRE ! PAS D'AVANTAGE AUX REBELLES SYRIENS DONT ON N'ENTEND PLUS QUE DES MURMURES D'AGONIE DE TEMPS À AUTRE !

LA LIBRE EXPRESSION

16 h 05, le 05 décembre 2014

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Commentaires (3)

  • S'IL S'EN EMPARE... LE MATÉRIEL PASSERA D'UN DAESCH À L'AUTRE ! PAS D'AVANTAGE AUX REBELLES SYRIENS DONT ON N'ENTEND PLUS QUE DES MURMURES D'AGONIE DE TEMPS À AUTRE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    16 h 05, le 05 décembre 2014

  • Ce Dâëch-EI sera difficile à éradiquer. Pires encore que les Takfiristes walïïyoulfakkihistes héZébbbo-pasdarânîs !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    18 h 29, le 04 décembre 2014

  • Depuis le début du conflit syrien l'OSDH basé en G.B est la source principale, voire même unique à laquelle la plupart des médias se réfèrent. Disposant apparemment d'un réseau d'informateurs maillant tout le pays, l'OSDH est réputé fournir en temps réel de crédibles informations sur les évènements survenant en n'importe quelle région ou localité syriennes qu'elles soient sous contrôle du régime ou de celui des opposants armés qui le combattent.C'est donc à cette source que les médias puisent les macabres chiffres de victimes de ces affrontements qui sont d'une confondante précision s'agissant de leurs nombres et de leurs catégories de population. Il a été tout de même remarqué que la précision des informations émanant de l'OSDH sur les tueries survenant en Syrie est systématiquement plus grande quand elles sont le fait des forces du régime. Ce qui n'a pas pour autant instillé au sein du monde médiatique le moindre doute sur la crédibilité de ce que cet observatoire lui fournit. Il continue par conséquent à être son informateur dont il ne remet nullement en cause la véracité des faits qu'il lui rapporte. Le fait pourtant que l'OSDH crédite de tout savoir de ce qui se passe en Syrie et d'en être renseigné avec cette précision que les médias lui «reconnaissent» ne parvient pas à chiffrer le nombre de victimes civiles que font en Syrie les frappes aériennes de la coalition internationale sur les localités sous contrôle de l'Etat islamique.

    FRIK-A-FRAK

    15 h 29, le 04 décembre 2014

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