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Liban

La Chahroura à ses fans : Ne me pleurez pas, restez heureux et dansez la dabké

À la mort comme dans la vie, Sabah a voulu rester celle qui sème la joie et la bonne humeur autour d'elle. La diva de la chanson libanaise s'est éteinte hier à l'aube, à 3h, et a laissé à ses amis et ses fans un message-testament dans lequel elle leur demande de ne pas la pleurer, de rester heureux et de danser la dabké. « Je les veux heureux en permanence, en ma présence mais aussi avec mon départ, comme j'ai toujours réussi à les mettre de bonne humeure. Souvenez-vous toujours de moi et aimez-moi », a susurré à ses proches celle qui a toujours respiré la joie de vivre, en dépit des aléas de la vie.
Les obsèques de Sabah (Jeannette Féghali) auront lieu dimanche à 14h, en la cathédrale Saint-Georges des maronites au centre-ville. L'office funèbre sera célébré par l'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar. L'inhumation aura lieu en son village natal, Bdadoune.
Des adieux officiels sont prévus pour Sabah, un monument national, ont estimé à l'unanimité tous ceux qui ont rendu hommage à sa mémoire hier. Le ministre de l'Information, Ramzi Jreige, a solennellement fait part de son décès, déplorant « la perte d'une étoile scintillante au firmament de l'art, d'une chanteuse qui a charmé des millions avec sa voix et sa présence uniques ». Il a annoncé que son département et le ministère de la Culture coordonneront ensemble pour organiser la cérémonie d'adieux, en assurant qu'il suivra de près les arrangements prévus à cette fin.
Son collègue à l'Éducation, Élias Bou Saab, a demandé aux écoles publiques et privées de consacrer un cours à Sabah « dont les œuvres musicales et cinématographiques sont immortelles », et le chef du PSP, Walid Joumblatt, a demandé à l'État de décréter une journée de deuil national. « Il donnerait ainsi quelque chose de moral à Sabah, après une longue période d'indifférence. Sabah est une légende qui n'aura jamais son pareil. Avec son départ, c'est une partie de la belle histoire du Liban qui s'en va aussi. »
Plusieurs autres personnalités ont exprimé leur consternation pour son décès et ont également rendu un vibrant hommage à celle qu'on surnommait la Chahroura :
- L'ancien président Michel Sleiman : « Elle s'est efforcée durant tout son parcours artistique et culturel, qui s'est étalé sur plus d'un demi-siècle, de véhiculer les valeurs nationales et humaines du Liban aux quatre coins du monde. »
- Le Premier ministre, Tammam Salam : « Sabah a semé la joie pendant des décennies dans les cœurs de millions d'individus et a réussi à hisser la chanson populaire libanaise à des niveaux rarement atteints. »
- L'ancien Premier ministre Nagib Mikati : « Avec le départ de Sabah, le Liban tourne une page brillante de son histoire artistique. »
- Les ministres Achraf Rifi, Raymond Araiji et Boutros Harb, qui lui a rendu hommage dans son allocution à l'ouverture du séminaire sur Internet : « Elle restera présente dans le cœur des Libanais. »
- Le chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora : « Sabah est un phénomène unique qui s'est taillé un nom à force de persévérance et de travail. Elle restera vivante dans la conscience de tous ceux qui l'ont aimée, adoré sa voix et admiré sa créativité artistique incomparable. »
À noter que l'ambassadeur de Syrie, Ali Abdel Karim Ali, s'est rendu auprès de la famille de Sabah pour lui présenter ses condoléances au nom du président Bachar el-Assad.

À la mort comme dans la vie, Sabah a voulu rester celle qui sème la joie et la bonne humeur autour d'elle. La diva de la chanson libanaise s'est éteinte hier à l'aube, à 3h, et a laissé à ses amis et ses fans un message-testament dans lequel elle leur demande de ne pas la pleurer, de rester heureux et de danser la dabké. « Je les veux heureux en permanence, en ma présence...

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