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Liban - La mémoire des 90 ans

Beyrouth cité lacustre, une fois de plus

Dans « L'Orient-Le Jour » du 26 novembre 1993

Sous le pont de l’avenue Fouad 1er, un spectacle que les badauds n’auraient manqué pour rien au monde.

On n'avait jamais vu ça !
Inattendu, le véritable déluge qui s'est abattu hier matin sur la capitale et ses proches banlieues a pris de court une population pourtant rassurée dès la fin de l'été par le ministre des Travaux publics qui avait annoncé, à grands renforts médiatiques, que les Libanais ne connaîtraient pas cette année les inconvénients de chaque début d'hiver.
En trois heures, entre 6h15 et 9h15, la capitale et sa proche banlieue ont été littéralement noyées par des averses qui n'ont, fait extrêmement rare, pas atteint de la même manière les autres régions du littoral et le pays intérieur (...)
Selon les experts dans ce domaine, l'intensité des pluies enregistrée hier sur une partie du littoral a résulté de l'entrée en contact d'une masse d'air froid en provenance de Turquie et d'une masse d'air chaud initialement centrée sur cette partie seulement du littoral couverte depuis la veille d'épais nuages noirs.
Mais tout phénomène météorologique est prévisible. Et pourtant !
Ce qui s'est produit hier semble avoir été imprévisible pour nos services météorologiques qui avaient annoncé mercredi après-midi, pour hier, un temps... beau à peu nuageux.
Conséquence : la population a (re)vécu un remake de chaque début d'hiver.

On n'avait jamais vu ça !Inattendu, le véritable déluge qui s'est abattu hier matin sur la capitale et ses proches banlieues a pris de court une population pourtant rassurée dès la fin de l'été par le ministre des Travaux publics qui avait annoncé, à grands renforts médiatiques, que les Libanais ne connaîtraient pas cette année les inconvénients de chaque début d'hiver.En trois...

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