Elle est ancrée dans nos mémoires, la date du 22 novembre 1943, date historique d'une indépendance qui nous tient tant à cœur.
Depuis la libération de notre pays, et de 2000 à 2005, un début de confiance avait succédé à notre scepticisme après une période de guerres, d'occupations et d'invasions. Malheureusement, les années se sont succédé, entrecoupées d'attentats et d'assassinats de personnalités libanaises, mettant à rude épreuve notre détermination de vouloir stabiliser notre vie en redémarrant sur de bonnes bases pour éviter de retomber dans les erreurs du passé.
À présent, pris dans le cercle vicieux de la violence qui nous entoure, plus précisément dans les guerres d'usure empreintes de barbarie, suffira-t-il de faire montre de vigilance pour contrer les pressions externes qui tentent de déstabiliser notre pays sur les plans sécuritaire, économique et social, pressions accentuées de surcroît par un nombre excessif de réfugiés ? Et, cerise sur le gâteau, c'est dans l'incertitude totale que nous fêtons notre indépendance en l'absence d'un président censé représenter ce peuple excédé par un immobilisme incompatible avec notre désir de nous relever et de tout reconstruire afin de réaliser nos aspirations de vouloir vivre en paix sur cette terre bénie qui est la nôtre, tant de fois qualifiée de message exemplaire pour tous les pays avides d'autonomie et de liberté, facteurs primordiaux pour préserver les valeurs d'une vraie démocratie.
Bonne fête quand même, dans l'unique espoir de voir notre beau Liban tant convoité renaître de ses cendres, toujours plus fort.
Hilda DADOURIAN
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