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Cinema-

Clôture du festival « Cultural Resistance »

La deuxième édition du « Cultural Resistance International Film Festival » s'est clôturée le 17 novembre à la LAU à Hamra au Irwin Hall.

« Cambodian Son ».

La première édition a vu le jour à Beyrouth et à Tripoli, une ville en guerre. Cette année, le festival s'est étendu à 4 villes, Beyrouth (Metropolis Sofil et Dawawine), Zahlé (Stargate), Saïda (Grand Cinemas) et Tyr (Istanbouli Theatre), en projetant 40 films.
Après le cocktail à 19h et la cérémonie de remise de prix à 20h a eu lieu la projection d'un chef-d'œuvre perdu du cinéma des premiers temps, réalisé en 1925 par l'Allemand Franz Osten et assisté par des cinéastes indiens : Light of Asia (Prem Sanyas). Ce film muet revient sur la vie de Siddharta Gautama et de son illumination. Une véritable œuvre d'art, sauvée de la destruction par une restauration récente, qui vient clôturer et ancrer dans cette tradition centenaire cet ensemble de projections de films d'Asie et de Méditerranée proposés par Cultural Resistance. Les images ont été accompagnées par le virtuose Paul Khalifé au piano, qui a composé une partition pour l'occasion.

Les lauréats
Prix Netpac et fiction : The Owners (Kazakhstan, 2013).
Mention à Zenj Revolution de Tariq Teguia, 2014.
Ing K. est la grande primée de la première édition du festival Cultural Resistance en 2013 pour son film Shakespeare Must Die, victime de censure en Thaïlande pour sa critique engagée du régime politique du pays. Censors Must Die raconte de manière assez directe l'histoire de cette censure, le récit courageux d'une bataille impossible pour la diffusion et l'existence du film pour le public thaïlandais. Résister pour exister.
Un autre regard sur le Kazakhstan, dont on évalue souvent mal la misère humaine et sociale, est proposé par Adilkhan Yerzhanov dans The Owners, en sélection officielle au Festival de Cannes cette année. On pourrait sans difficultés imaginer ce film dans la montagne libanaise – et de nombreux Libanais s'y reconnaîtraient.
Le très émouvant Cambodian Son, réalisé par Masahiro Sugano, est remarquable de rythmique, de souffle, d'entrelacs et de voix. Il souligne, en retraçant la quête d'identité d'un homme, Kosal, deux fois exilé mais aujourd'hui devenu célèbre, les contradictions de nos sociétés modernes.
Quant au regard que propose l'artiste et réalisateur Tareq Teguia dans Zenj Revolution sur les soulèvements de 2011, il questionne les espoirs d'une jeunesse révoltée qui, aujourd'hui encore, cherche le bon chemin à suivre pour redresser un pays encore fragile.
Les jurys étaient composés pour la fiction du réalisateur serbe Vladimir Perišić, de Mané Cisneros, spécialiste de l'anthropologie des Amériques, et de Kathryn Weir, directrice du département du développement culturel du Centre Pompidou.
Pour le documentaire, il s'agissait du journaliste et acteur turc Cüneyt Cebenoyan, de l'éditeur-programmateur Mickaël Robert-Gonçalves, ainsi que de Bassam Lahoud, fondateur et président de la Maison libanaise de la photographie. Pour le Netpac, Sam Ho, critique de films, Ibrahim Chehab (cofondateur de DIMA Production), Nemesis Srour (réseaux de distribution et les circuits de diffusion des films indiens au Moyen-Orient).
Quant au jury de la critique, il s'agissait de Philip Cheah, de Nicole Brenez, d'Olivier Hadouchi, de Wassyla Tamzali, de Pierre Abi Saab et de Samar Kattan.
Enfin, une récompense a été donnée à Pierre Abi Saab, prix de critique de cinéma, prix Aruna Vasudev.

La première édition a vu le jour à Beyrouth et à Tripoli, une ville en guerre. Cette année, le festival s'est étendu à 4 villes, Beyrouth (Metropolis Sofil et Dawawine), Zahlé (Stargate), Saïda (Grand Cinemas) et Tyr (Istanbouli Theatre), en projetant 40 films.Après le cocktail à 19h et la cérémonie de remise de prix à 20h a eu lieu la projection d'un chef-d'œuvre perdu...

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