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À La Une - Diaporama

Les deux visages d'Alep

Visite en images d'une ville divisée.

A Alep, ville ravagée par la guerre, dans certains quartiers, on danse toujours dans les boîtes de nuit. Ville aux deux visages. Photos AFP/Joseph Eid et REUTERS/Hosam Katan

Depuis juillet 2012, Alep, deuxième ville de Syrie, est divisée entre secteurs loyalistes dans l'ouest et secteurs Est, tenus par les rebelles. Ces derniers sont menacés depuis début octobre d'être totalement assiégés face à l'avancée de l'armée qui veut couper leur route d'approvisionnement au nord de la métropole. Depuis fin 2013, l'armée de l'air du président Bachar el-Assad largue quotidiennement des barils d'explosifs sur les secteurs rebelles, malgré une résolution de l'ONU condamnant cette pratique.

Alep offre aujourd'hui deux visages. Celui des quartiers sous contrôle gouvernemental, où la vie continue, malgré tout. Dans les rues, des vendeurs de kebab ou de falafels. Des cafés remplis de joueurs de cartes, des boîtes de nuit où l'on danse. Et puis il y a l'autre Alep, qui offre des paysages apocalyptiques, des quartiers sous contrôle rebelle ravagés par la guerre.

 

 

Alep dont le patrimoine est en danger; Alep dont l'économie est ravagée. Et malgré tout, la zone industrielle de Cheikh Najjar, qui ambitionnait avant la guerre civile de devenir non seulement la plus grande zone industrielle de Syrie mais du Moyen-Orient, veut croire en une seconde chance. Pourtant, le plus souvent, il ne reste au mieux que la carcasse des bâtiments, car beaucoup a été détruit, brûlé, et pillé ces deux dernières années.

Alep dont un des grands symboles, le célèbre hôtel Le Baron, est désormais fermé après un siècle d'existence. Trop prêt de la ligne de front qui sépare les forces gouvernementales et les rebelles. Un établissement où l'ancien président égyptien Gamal Abdel Nasser prononça un discours en 1958, et où la romancière Agatha Christie rédigea dans les années 1930 deux de ses livres les plus lus: "Le crime de l'Orient-express" et "Meurtre en Mésopotamie".

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Depuis juillet 2012, Alep, deuxième ville de Syrie, est divisée entre secteurs loyalistes dans l'ouest et secteurs Est, tenus par les rebelles. Ces derniers sont menacés depuis début octobre d'être totalement assiégés face à l'avancée de l'armée qui veut couper leur route d'approvisionnement au nord de la métropole. Depuis fin 2013, l'armée de l'air du président Bachar el-Assad...

commentaires (4)

Triste de voir Alep ainsi détruite perdant toute sa beauté d 'antan.

Sabbagha Antoine

17 h 43, le 19 novembre 2014

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Commentaires (4)

  • Triste de voir Alep ainsi détruite perdant toute sa beauté d 'antan.

    Sabbagha Antoine

    17 h 43, le 19 novembre 2014

  • Incarné pour le moment par chébél-lionceau aSSadiot, le bääSSdiotisme offre à certains pros et bääSSyriens (h)amèèèrs éhhh une apothéose des moult "mystères de l'esprit nusaïyrî. Cet aSSadique fut proclamé chef- älaouïtique bääSSyriaNique. À cette nouvelle, il put s'écrier tel un gentlefarmer : "Par ma foi, il y a plus de dix ans que je balance de la prose en zozotant sans que j'en susse rien, et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela." ! BääSSdiot fit même précéder sa "profonde pensée d'1 prologue indigène qui explique la signification de son "épopée, notamment celle de ces "mystères"-là : "L'épopée bääSSyrienne crée l'idée que le présent n'est Rien en soi, même pas l'éternelle ligne qui sépare le passé de l'avenir mais la faille qu'il faut toujours combler qui sépare les choses éternelles de toutes ces choses éphémères." ! Telle est la signification généraaale de ses "mystères coinniques". Il prétend même que son campagnaaard äalaouïte n'a qu'à vouloir pour être aussi poète. Toute sa "profonde mahééék pensée" prouve cette affirmation. Elle n'est d'un bout à l'autre, que "pure fiction". Il invente quelque chose de tout à fait nouveau, le Monchârisme montagnard, quelque chose qui n'a absolument jamais jusqu'alors existé ! Il est même une épopée, car il est sûr une "profonde faille, lui, qu'il faut toujours combler", séparant les "choses éternelles" ; ce bääSSdiotisme d’1 bääSSyrien banal ; des "choses éphémères" : cette Saine Syrie !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    16 h 16, le 19 novembre 2014

  • DANSES ? LA FILLE BIL JAYBÉ... ET L'AUTRE ON DIRAIT 3AM YI3MILA TA7TOU... OU : DE CHARYBDE EN SCYLLA !

    LA LIBRE EXPRESSION

    16 h 04, le 19 novembre 2014

  • Sur fond de l'avancée fulgurante de l'armée arabe syrienne et de ses alliés du Hezb, quelques 1400O "gentils" de l'ASL ont detale et la ville est sur le point d'être libérée!! de très violents combats opposent les forces de l'armée legitime aux terroristes dans cette ville stratégique, ainsi que le souligne le journal turc Hurriyat qui fait état de la fuite de 14000 "gentils" de l'ASL de cette ville vers la Turquie voisine!! " l'ASL a commencé son retrait de cette ville et le commandant en chef de ses unités à Alep, Jamal Maarouf s'est déjà replié en Turquie" l'armée legitime a vaincu déjà les salafwahab de Ahrar al Chaam dans le point de passage Bab al Hawa qu'elle contrôle désormais. alors que la libération de la ville d'Alep est une question d'heure, le premier ministre turc en visite en Finllande a annoncé au cours d'un point de presse conjoint avec son homologue finlandais : "il faut soutenir l'ASL et empêcher la chute d'Alep"! cela fait des semaines que la ville historique d'Alep, poumon economique de la Syrie avant 2011 est assigée par les forces syriennes . la partie orientale de la cité est contrôlée par l'armée syrienne. les "mignons" de l'ASL contrôlent depuis 2011 cette ville mais les combats feroces entre les groupes salafwahab les ont poussé à quitter la ville. Alep est le dernier bastion des "mignons gentils" dont la perte fait encourir une menace existentielle à la milice, soutenue et financee par la turquie d'erdo.

    FRIK-A-FRAK

    12 h 15, le 19 novembre 2014

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