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Moyen Orient et Monde - Conflit

L’armée syrienne reprend des champs gaziers à l’EI

Au moins 13 enfants tués dans un quartier rebelle à Damas ; Abadi rencontre le ministre britannique de la Défense à Bagdad.

À Alep, des rebelles se préparant à attaquer des troupes loyalistes. Hosam Katan/Reuters

L'armée syrienne a repris hier deux importants champs gaziers et une compagnie de gaz dont les jihadistes s'étaient emparés la semaine dernière dans la province centrale de Homs, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), en référence aux « champs gaziers de Jhar et de Mahr, ainsi que la compagnie de gaz Hayyan ».
Les installations étaient tombées aux mains des jihadistes du groupe de l'État islamique (EI) la semaine dernière. « Jhar et Hayyan sont particulièrement importants car ils approvisionnent Damas et la ville de Homs en gaz, nécessaire pour produire l'électricité », a expliqué le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane. Les installations sont proches du champ gazier de Chaer dont l'EI contrôle des puits, bien que l'armée avance pour reprendre l'ensemble du champ, selon M. Abdel Rahmane. « Les progrès de l'armée interviennent après des affrontements violents et des raids aériens contre les positions de l'EI. Ces installations gazières sont très importantes pour le régime », a-t-il affirmé. L'agence officielle Sana a rapporté également les progrès de l'armée syrienne, dont des unités « ont avancé dans Chaer (...) tuant de nombreux terroristes ».
Ailleurs dans le pays, au moins treize enfants ont été tués hier dans le bombardement d'un quartier rebelle à Damas, qui a touché une école, ont affirmé l'OSDH et des militants. Des militants antirégime ont accusé les troupes du président Bachar el-Assad d'avoir orchestré un « carnage d'enfants », en affirmant que les obus étaient tombés sur une école du quartier de Qaboun.
Dans ce contexte, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a appelé la coalition internationale contre les jihadistes de l'État islamique à « porter ses efforts sur Alep », la deuxième ville syrienne menacée à la fois par les forces du régime et par les jihadistes. « Après Kobané, il faut sauver Alep », écrit M. Fabius dans une tribune publiée par les journaux français Le Figaro, américain Washington Post et panarabe al-Hayat. « Alep fait face aujourd'hui à la menace d'être prise en tenailles entre les barils d'explosifs du régime (syrien) et les égorgeurs de Daech (acronyme arabe de l'État islamique) », selon M. Fabius.
En Irak, où des centaines de milliers de chiites ont célébré mardi sous haute protection le deuil de la Achoura, défiant la menace de l'EI, aucun attentat n'a été signalé depuis, malgré deux attentats meurtriers dimanche et lundi. Face aux jihadistes, la Grande-Bretagne se prépare à envoyer des instructeurs en Irak afin d'entraîner les forces armées locales, écrivait hier le Times.
De même, le Premier ministre irakien Haidar al-Abadi a rencontré hier le ministre britannique de la Défense Michael Fallon pour des discussions portant sur la lutte antijihadiste lors d'une visite non annoncée, a-t-on appris auprès de son bureau. Lors de la rencontre, M. Abadi a souligné les efforts menés pour augmenter « la coopération des tribus avec nos forces armées » ainsi que les avancées des troupes irakiennes, selon un communiqué de son bureau. L'aide des puissantes tribus sunnites du pays est un facteur-clé dans le combat contre l'EI, mais elle pourrait être compromise après une récente campagne d'exécutions menée par le groupe extrémiste contre une tribu qui s'était opposée à lui.
(Source : AFP)

L'armée syrienne a repris hier deux importants champs gaziers et une compagnie de gaz dont les jihadistes s'étaient emparés la semaine dernière dans la province centrale de Homs, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), en référence aux « champs gaziers de Jhar et de Mahr, ainsi que la compagnie de gaz Hayyan ».Les installations étaient tombées aux mains des...
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