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Automne pourri

Hallucinante, cette facilité avec laquelle les protagonistes retournent les situations dans cette République peau-de-bananière !

Un jour, c'est la grille des salaires des planqués de la fonction publique : rassemblements monstres, menaces, vociférations hystériques devant les caméras, exigences salariales avec effet rétroactif jusqu'au XVIe siècle ; un autre jour, c'est le retour au calme, les margoulins ne sont plus affamés, le dossier se perd dans les dédales tordus des commissions parlementaires.
Un coup, c'est le Salon de l'auto piégée : les pataquès se succèdent, viande hachée et bris de verre partent dans tous les sens, la classe politique dénonce, le stock des indignations s'épuise ; un coup, tout rentre dans l'ordre, comme si le sujet était soudain passé de mode. Bizarrement, les terroristes se sont rangés des voitures, si l'on peut dire.
Autre matin, autre tuile : les journaliers d'EDL veulent tous bouffer au râtelier de l'office autonome. L'État accepte d'en embaucher les trois quarts. Mal lui en prend, les analphabètes restés sur le carreau bloquent les bâtiment publics et s'insurgent contre l'instauration d'un concours d'entrée ; puis, sans crier gare, on n'en parle plus. Probablement qu'on a dû leur promettre de déclamer leurs revendications en alexandrins à la fête des Mères.
Et puis, dernièrement, Tripoli, son centre-ville emblématique, son torchis de Bab el-Tebbané champion de l'art de vivre. Régulièrement, les gueux à barbe se font castagner par l'armée et quelques sous-fifres se font alpaguer. Puis, miracle ! Leurs chefs disparaissent courageusement sous la bâche de bobonne, délaissant momentanément leur logiciel islamiste et tous ses périphériques : les poils, les babouches, la chemise de nuit... À très bientôt pour de nouvelles aventures !
Et le reste à l'avenant. Tout n'est finalement qu'une question de temps. Et chez nous, le temps suinte peinard tel le jus d'un furoncle qui refuse de sécher. Chaque saison amène son paquet de nœuds, agite l'ahuri de base et améliore son ordinaire...
Terrorisme équitable, vociférations et néant mental, on reste quand même dans le vent.

gabynasr@lorientlejour.com

Hallucinante, cette facilité avec laquelle les protagonistes retournent les situations dans cette République peau-de-bananière !
Un jour, c'est la grille des salaires des planqués de la fonction publique : rassemblements monstres, menaces, vociférations hystériques devant les caméras, exigences salariales avec effet rétroactif jusqu'au XVIe siècle ; un autre jour, c'est le retour au...

commentaires (3)

Les Libanais 8 Malsains ont acquis la mainmise sur le pouvoir politique, mais, en même temps, ils devinrent les esclaves de leur "propre" infamie. La pure lumière de cette indépendance-là de ce Franc Mandat semble avoir eue besoin, pour resplendir, du contraste de leur ignorance pathétique. Toutes sortes de ce pseudo-progrès indépendantiste ont eu pour résultat, en effet, de doter ces forces malsaines en 8 d'une vie malsaine et de ravaler le Libanais Sain au niveau d'une simple force molle et assujettie. L'antagonisme entre cette pseudo-"indépendance moderne" d'une part, cette misère politique "moderne" et cette décadence "moderne sociale de l'autre, cette contradiction entre les forces de l’évolution et les conditions sociales de cette époque est un fait p a t e n t, indéniable et écrasant. Certains Sains peuvent en gémir, d'autres, 8 Malsains, souhaiter l'anéantissement des évolutions pour se délivrer par là-même de ces Printanières alentour actuelles. Libre à eux d'imaginer qu'un progrès aussi marqué dans la société doit, pour être complet, s'accompagner d'une régression non moins marquée en politique. Quant aux 14 Sains, ils ne veulent point méconnaître cet esprit solide Cédraie qui travaille activement à dénouer toutes ces sales contradictions malsaines. Ils savent, eux, que ces nouvelles forces Saines d’une société enfin Saine n'ont besoin, pour faire œuvre utile, que de nouveaux bonhommes Cédraies. Ces hommes, ce sont bien ces Libanais Sains éhhh et Vrais.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

16 h 36, le 31 octobre 2014

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Commentaires (3)

  • Les Libanais 8 Malsains ont acquis la mainmise sur le pouvoir politique, mais, en même temps, ils devinrent les esclaves de leur "propre" infamie. La pure lumière de cette indépendance-là de ce Franc Mandat semble avoir eue besoin, pour resplendir, du contraste de leur ignorance pathétique. Toutes sortes de ce pseudo-progrès indépendantiste ont eu pour résultat, en effet, de doter ces forces malsaines en 8 d'une vie malsaine et de ravaler le Libanais Sain au niveau d'une simple force molle et assujettie. L'antagonisme entre cette pseudo-"indépendance moderne" d'une part, cette misère politique "moderne" et cette décadence "moderne sociale de l'autre, cette contradiction entre les forces de l’évolution et les conditions sociales de cette époque est un fait p a t e n t, indéniable et écrasant. Certains Sains peuvent en gémir, d'autres, 8 Malsains, souhaiter l'anéantissement des évolutions pour se délivrer par là-même de ces Printanières alentour actuelles. Libre à eux d'imaginer qu'un progrès aussi marqué dans la société doit, pour être complet, s'accompagner d'une régression non moins marquée en politique. Quant aux 14 Sains, ils ne veulent point méconnaître cet esprit solide Cédraie qui travaille activement à dénouer toutes ces sales contradictions malsaines. Ils savent, eux, que ces nouvelles forces Saines d’une société enfin Saine n'ont besoin, pour faire œuvre utile, que de nouveaux bonhommes Cédraies. Ces hommes, ce sont bien ces Libanais Sains éhhh et Vrais.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    16 h 36, le 31 octobre 2014

  • Pour que nos âmes tristes Sachent encore qu’il existe Une nature pouvant agir encore contre ces terroristes , un Dieu Dehors ce lieu. Faites-nous cette joie, Qu’un instant avec toute cette pourriture qu’ on revoie Quelque chose de vert Avant l’hiver !

    Sabbagha Antoine

    14 h 01, le 31 octobre 2014

  • bravo monsieur ...! c'est clair , qui sème le vent ...reçoit Don Quichotte....! (proverbe espagnole) ....

    M.V.

    10 h 39, le 31 octobre 2014

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