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Liban

Aoun : Le mandat de la Chambre va être prolongé

Le chef du CPL a rendu hommage aux positions sages de Dar el-Fatwa et des personnalités sunnites. Photo Dalati et Nohra

Pour le chef du Courant patriotique libre (CPL), le général Michel Aoun, les législatives sont hors de question. La présidentielle aussi, du moins pour le moment.
Le général Aoun a rendu visite hier au mufti de la République, Abdel Latif Deriane, ainsi qu'au chef du Parlement, Nabih Berry, avec qui les relations s'étaient à un moment donné refroidies.
À la presse, le chef du CPL a démenti tout conflit avec le président de la Chambre, affirmant que « s'il y a eu un débat sur certains sujets, il se termine normalement par une entente qui prend en considération l'intérêt public ».
Sur la question de la prorogation du mandat de la Chambre, le chef du CPL rejoint le point de vue de M. Berry. Tous les deux y sont opposés. Mais Michel Aoun a reconnu, en réponse à une question à sa sortie de Aïn el-Tiné, que « les législatives sont hors de question aujourd'hui ». « Le mandat du Parlement va être prolongé », a-t-il dit. « Quant à la présidentielle, a-t-il poursuivi, nous sommes d'accord sur le même point. Les circonstances actuelles ne sont pas propices à son organisation. Espérons qu'elles seront meilleures très prochainement. »
Il a souligné son opposition de principe à une rallonge du mandat parlementaire, mais n'a pas voulu dire si son bloc envisage ou non de présenter au Conseil constitutionnel un recours en invalidation de la loi sur la prorogation, comme il l'avait fait en juin 2013. « Cette question sera discutée au sein du bloc », a déclaré évasivement le chef du CPL.
Répondant aux questions de la presse au terme de son entretien avec cheikh Deriane, auprès duquel il s'était rendu pour le féliciter de son accession à la tête de Dar el-Fatwa, le général Aoun a de nouveau réaffirmé son opposition à une rallonge parlementaire, avant d'indiquer que ses contacts avec le chef du courant du Futur, Saad Hariri, sont maintenus. « Je viens aujourd'hui (hier) de recevoir un message oral de lui », a-t-il dit, en indiquant que les pourparlers engagés entre eux avaient été « suspendus à cause de certaines données apparues, ils n'ont jamais été interrompus ».
Interrogé au sujet de la situation à Tripoli, il a estimé que « la crise a pris fin dans la ville mais pas dans son voisinage ». « Des cellules dormantes peuvent encore apparaître ici et là, comme à Mhamra où 12 officiers et soldats ont été tués dans des embuscades tendues » par les islamistes à l'armée.
M. Aoun a encouragé l'État à régler le dossier des militaires et des agents des FSI détenus par les jihadistes d'al-Nosra et de l'État islamique, en relevant que cela risque de prendre du temps et que la patience est nécessaire.
Le chef du CPL, qui a rendu hommage aux positions « sages de Dar el-Fatwa et de personnalités sunnites », a minimisé l'importance des désertions au sein de l'armée, en estimant en substance qu'il y en a davantage en temps normal, parce que certaines personnes n'arrivent pas à supporter la vie militaire.

Pour le chef du Courant patriotique libre (CPL), le général Michel Aoun, les législatives sont hors de question. La présidentielle aussi, du moins pour le moment.Le général Aoun a rendu visite hier au mufti de la République, Abdel Latif Deriane, ainsi qu'au chef du Parlement, Nabih Berry, avec qui les relations s'étaient à un moment donné refroidies.À la presse, le chef du...

commentaires (4)

LES CLAIRONNEMENTS DE CES MESSIEURS ET CO... COMME CEUX DE TOUS LES AUTRES... VONT TOMBER. PERDRE LE SALAIRE QUAND ON L'ENCAISSE RIEN QUE POUR SOURDRE DES CONNERIES ? AISE... MALAISE... OU FOUTAISE ?

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 58, le 29 octobre 2014

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Commentaires (4)

  • LES CLAIRONNEMENTS DE CES MESSIEURS ET CO... COMME CEUX DE TOUS LES AUTRES... VONT TOMBER. PERDRE LE SALAIRE QUAND ON L'ENCAISSE RIEN QUE POUR SOURDRE DES CONNERIES ? AISE... MALAISE... OU FOUTAISE ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 58, le 29 octobre 2014

  • LE BAZAR CONTINUE... ON BOYCOTTE OU ON COLLABORE... ON S'ACHÈTE OU ON SE VEND... PAR QUI PAIE LE PLUS : À LA UNA... À LA DUE... À LA TRE !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 28, le 29 octobre 2014

  • Quant à la présidentielle, "les circonstances actuelles ne sont pas propices à sa réalisation". Ni dans un an ou deux ou trois qui sait. A moins..... Enfin vous savez à moins quoi et qui.

    Halim Abou Chacra

    06 h 39, le 29 octobre 2014

  • BoSSfééér se rend compte que les armes qu'il avait forgé contre la Révolution se retournent contre lui, que les dieux qu'il a créé l'abandonnent. Il réalise que son "changementalisme", devenu Cédraie, menace sa "propre" domination. Il voit dans cette attaque le secret de cette Révolution, dont il comprend mieux le sens que la révolution elle-même ; 1 Cédraie qui ne peut point piger pourquoi le boSSfàRien se ferme à elle, qu'elle gémisse sur les souffrances du Libanais ou qu'elle annonce l'ère de la fraternité, qu'elle radote à la manière humaniste sur l'esprit ou invente 1 système de "réconciliation" de la société. Mais ce qu’il ne comprendra jamais, c'est que sa "propre" domination doit, à son tour, être condamnée devenant "anarchiste". Si, dans tout mouvement de la société, il voit le "système" toujours en danger, comment peut- il défendre le parlementarisme du "désordre" qui ne vit que dans et par la lutte ? Ce parlementarisme vit de la discussion, comment l'interdirait-il ? Chaque intérêt y est transformé en idée. Comment alors 1 intérêt pourrait-il s'élever au-dessus de la pensée et s'imposer comme article de foi ? Le Parlementarisme provoque les polémiques. Les députés, qui en appellent à l'opinion, lui donnent le droit de s'exprimer. Il remet tout à la décision des majorités, comment alors celles hors Parlement ne voudraient-elles pas elles aussi décider ? Quand, au "sommet?", on se met à persiffler, comment ne pas s'attendre que ceux "d’en bas" se mettent à s’agiter !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    03 h 40, le 29 octobre 2014

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