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Liban

Présidentielle : la rallonge parlementaire s’est imposée

L’ancien Premier ministre Sélim Hoss recevant hier à son domicile l’ancien chef d’État Michel Sleiman. Photo Ani

L'ancien président de la République, Michel Sleiman, a rendu visite hier à l'ancien Premier ministre, Sélim Hoss, à son domicile à Aïcha Bakkar. L'accent a été mis sur « la nécessité de soutenir l'armée et d'élire au plus vite un nouveau chef de l'État et de nouveaux députés à la Chambre », a souligné le président Sleiman à l'issue de sa visite, précisant qu'il a voulu présenter ses vœux au président Hoss à l'occasion de l'Adha. L'ancien chef d'État a également été reçu par l'ancien ministre et député Fouad Boutros.
En réalité, le scénario attendu pour les prochaines semaines n'est ni propice à la présidentielle ni à la tenue des législatives. Le ministre de l'Agriculture Akram Chehayeb avait clairement affirmé samedi que « la rallonge parlementaire est une réalité qui s'impose à la lumière des circonstances actuelles qui rendent impossible la tenue de législatives ». Néanmoins, il a estimé que « la reprise du travail de législation porte de bons signes ». Il a ajouté que les contacts effectués par le leader du Rassemblement démocratique, le député Walid Joumblatt, font partie des efforts effectués pour aboutir à « un compromis sur la présidentielle ». Le député Chehayeb a annoncé dans ce cadre que M. Joumblatt doit se rendre bientôt à Maarab.
Entre-temps, le bloc parlementaire du Futur, qui défend la rallonge parlementaire tant qu'un nouveau président de la République n'est pas élu, continue de dénoncer avec la même virulence la vacance à la magistrature suprême. « Jusqu'à quand les parties qui bloquent les échéances persisteront dans le maintien du vide à la tête de l'État ? » s'est ainsi interrogé le député Nidal Tohmé, revenant sur tous les défis qui s'imposent actuellement à l'État.
C'est sur « les dangers imprévus » qu'a insisté le bureau politique des Kataëb réuni hier. Appelant à « une rencontre nationale semblable au sommet religieux qui s'était tenu à Dar el-Fatwa », les Kataëb ont placé la présidentielle en tête des priorités pour la période à venir. « Il est obligatoire de se rendre au Parlement pour élire un président de la République, sans plus attendre », a souligné un communiqué publié à l'issue de la réunion, confirmant en outre le refus de toute forme de législation en l'absence d'un chef de l'État. La législation serait « un acte parallèle qui marginalise la présidentielle », a souligné le communiqué, sans toutefois évoquer la rallonge parlementaire.

L'ancien président de la République, Michel Sleiman, a rendu visite hier à l'ancien Premier ministre, Sélim Hoss, à son domicile à Aïcha Bakkar. L'accent a été mis sur « la nécessité de soutenir l'armée et d'élire au plus vite un nouveau chef de l'État et de nouveaux députés à la Chambre », a souligné le président Sleiman à l'issue de sa visite, précisant qu'il a voulu...
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